Dimanche prochain, tous les regards seront tournés vers le choc de la 24e journée de la Premier League entre Arsenal et Manchester United. Pour ceux qui ne seront pas à l'Emirates Stadium, il reste une solution : se rendre comme d'habitude dans leur pub favori à Londres, Manchester, Cardiff, Edimbourg ou encore Dublin... et assister à une diffusion en 3D. Afin de ne décevoir personne, les dirigeants de la chaîne de télévision Sky Sports ont effectué des tests minutieux pendant dix-huit mois avant de valider cette technologie. Ils ont même consulté le réalisateur canadien, James Cameron, qui a battu le record absolu des recettes engendrées par un film avec Avatar (1,859 milliard de dollars).
« Il faut le voir pour le croire »
En résumé, il a fallu se pencher sur la captation d'image et le rendu final qui est issu de divers systèmes combinés. La prise de vue se fait en «stéréoscopie» (avec des caméras placés dans tout le stade) et le spectateur doit mettre des lunettes aux verres teintés (un rouge, un vert). En plus de cela, ils ont effectué une analyse complète... du travail d'un de leurs concurrents directs, la BBC, qui a montré l'exemple lors d'un match de rugby.
Bilan : les témoignages sont plutôt rassurants d'après les spécialistes du ballon ovale. « L'immersion est totale, on a envie d'attraper le drapeau qui flotte dans les tribunes, la mêlée est juste à côté de vous, on a l'impression d'y être » , a déclaré un journaliste sportif de la chaîne. Même discours ou presque pour le responsable des opérations spéciales de la chaîne Sky Sports, Darren Long. « Le passage du noir et blanc à la couleur a été un de ces moments fantastiques sur lequel les gens se sont précipités. Avec la 3D, on apporte cette profondeur qu'on n'obtient pas par des moyens traditionnels, et il faut le voir pour le croire » , a-t-il promis. On a hâte de voir.