Une partie du Vélodrome ne lui avait toujours pas pardonné son incroyable raté à Milan en 2009 en Ligue des Champions. Après un match moyen à Bordeaux en janvier de cette année, où il avait montré ses limites techniquement, il n'en fallait pas plus pour que Brandao soit pris en grippe. Sifflé, critiqué, le Brésilien ne s'est pas découragé. Défendu par son directeur sportif José Anigo, et ses coéquipiers Mathieu Valbuena et Mamadou Niang notamment, l'ancien joueur du Shakhtar Donetsk a su faire le dos rond pour traverser cette mauvaise passe sans trop de dommages et retrouver le rang qui était le sien la saison dernière lorsqu'il évoluait sous les ordres d'Eric Gerets.
Heureux d'être à l'OM, tout simplement
Le héros de la demi-finale de la Coupe de la Ligue, c'est lui. En inscrivant un doublé à Toulouse, mercredi dernier, Brandao a envoyé à lui seul ou presque l'OM en finale de l'épreuve. Dimanche, le Brésilien a confirmé sa bonne forme actuelle en inscrivant un nouveau but face à Valenciennes, ce qui porte à 6 son total en championnat cette saison. Un chiffre loin d'être ridicule si on y ajoute ses 4 passes décisives en L1, ses 4 réalisations en Coupe de la Ligue et un petit but en Ligue des Champions. Il n'en fallait pas plus pour que l'attaquant ne reçoive que des applaudissements de la part de son public. Passé en un rien de temps de zéro à héros, le Brésilien savoure aujourd'hui sa revanche.
«Je suis confiant à chaque match. Les joueurs ont confiance en moi et j'ai confiance en eux. Comme je l'ai déjà dit, je suis un gladiateur et je suis très heureux d'être à l'OM. 2009 s'était mal terminé pour moi mais c'est différent en 2010» , s'est réjoui l'ancien buteur du Shakhtar Donetsk au micro d'OM TV. A Lens mercredi, en 16e de finale de la Coupe de France, Brandao aura à coeur une nouvelle fois de tout faire pour emmener l'Olympique de Marseille un peu plus près du Stade de France là aussi.