La victoire était impérative pour le Paris Saint-Germain mardi soir à Vesoul, après la défaite humiliante concédée au Parc samedi face à Lorient (0-3). Les coéquipiers de Ludovic Giuly, aligné aux côtés d'Hoarau, Erding et Sessegnon, ont assuré le minimum syndical face à une équipe de CFA qui n'a pas à rougir de sa prestation. Sur une pelouse recouverte d'une fine pellicule de neige rendant les appuis difficiles et la circulation du ballon (orange pour l'occasion) très rapide, Vesoul n'a fait aucun complexe et tenté sa chance dès que possible. Mais après une première alerte sérieuse avec une reprise à bout portant de Ngoyi renvoyée par le gardien (7e), le PSG ne manquait pas sa deuxième occasion. Sur un ballon récupéré dans le camp de Vesoul, Giuly jouait un une-deux long avec Sessegnon avant de battre Mouge de près d'une reprise du droit (16e, 0-1).
Mieux en place et aidés par la pelouse glissante qui rend toute approximation technique rédhibitoire, les Parisiens ont globalement maîtrisé le premier acte mais ne parvenaient pas à se mettre à l'abri pour autant. Après la pause, les Vésuliens restaient dangereux mais manquaient de précision dans le dernier geste. Le match se durcissait après l'heure de jeu, quand Cédric Paul piétinait par derrière le talon de Sessegnon parti en contre. Se sentant agressé, le Parisien se relevait en trombe pour cravater son adversaire. L'arbitre décidait d'exclure les deux joueurs (70e) ! La fin de match profitait aux locaux qui n'ayant plus rien à perdre, tentaient le tout pour le tout. Fochi a même eu la balle de prolongation mais il perdait son duel face à Edel (82e). Le score ne bougeait plus, au grand soulagement de Kombouaré. «Il était important de se qualifier. Il faut rendre hommage à cette équipe de Vesoul qui nous a causé beaucoup de soucis. On savait que c'était un match piège» , a-t-il concédé à chaud.
Rennes tombe dans le panneau
L'US Quevilly (CFA) n'a toujours pas encaissé le moindre but en Coupe de France ! Rennes l'a appris à ses dépens mardi soir, baissant pavillon (1-0) trois jours seulement après avoir brillamment battu Bordeaux (4-2) en championnat. Malgré l'écart de niveau sur le papier, les amateurs ont tenu tête aux Bretons. Frédéric Antonetti avait pourtant aligné son équipe type pour l'occasion. Mais cela n'a pas empêché la formation de Seine-Maritime de réussi l'exploit retentissant de s'imposer au terme du temps réglementaire (1-0). Alors que les deux équipes se dirigeaient tout droit vers la mi-temps sur un score de parité, Beaugrard passait par là pour marquer le seul but du match (44e, 1-0). Rennes n'a pas su refaire son retard après la pause et n'a donc plus que le championnat à jouer. Antonetti avait demandé à ses joueurs de faire le métier avant le match, le retour aux vestiaires a donc dû être houleux.
Guingamp abdique à Boulogne, Sochaux facile
Boulogne Côte d'Opale s'est imposé (1-0) face à l'En Avant Guingamp au stade de la Libération et sort donc le vainqueur en titre de l'épreuve. Après une première mi-temps légèrement dominée par les locaux mais sans véritable occasion franche, Cuvillier concrétisait d'une frappe du gauche de vingt mètres, dont le rebond trompait Trévisan (61e, 1-0). Guingamp a eu l'occasion d'égaliser, mais Gilmar ouvrait trop son pied face au gardien (75e).
Enfin, le FC Sochaux-Montbéliard n'a pas fait de sentiment contre l'AS Beauvais-Oise, formation de National (1-4). Les Lionceaux ont fait respecter la hiérarchie, ouvrant le score dès le premier quart d'heure par l'intermédiaire de Marvin Martin (14e, 0-1). Le milieu offensif a même réussi le doublé (28e, 0-2), mais Canales sur penalty a relancé le suspense juste avant le repos (43e, 1-2). Après la pause, les Sochaliens se sont remis à l'abri avant l'heure de jeu par Maurice-Belay sur penalty (55e, 1-3) ; Mikari scellait le score (85e, 1-4).
Suite des festivités mercredi avec Auxerre – Plabennec (19h), St-Etienne – Vannes (20h) et Bordeaux – Monaco (20h45) comptant pour les huitièmes, et Toulouse – Brest (18h) et Lens – Marseille (20h45) comptant pour les seizièmes.