le 11/02/2010 à 17h42

Terry a quitté l'Angleterre

Les malheurs de John Terry font le bonheur de la presse anglaise
Dans l'oeil du cyclone, John Terry a obtenu quelques jours de congés pour gérer l'affaire. Le défenseur central de Chelsea s'est envolé pour Dubaï afin de recoller les morceaux. De son côté, Josep Blatter estime que le joueur aurait été applaudi si le scandale avait eu lieu dans un autre pays.

Empêtré dans le scandale créé par sa relation extraconjugale avec Vanessa Perroncel (la compagne de son ancien coéquipier Wayne Bridge), le défenseur central de Chelsea, John Terry (29 ans, 26 matchs et 2 buts en Premier League cette saison), a obtenu de la part de son employeur quelques jours de congés afin de pouvoir gérer l'affaire. L'international anglais déchu de son brassard par Fabio Capello manquera donc le match face à Cardiff City samedi en Coupe d'Angleterre. Terry va tenter de mettre ces quelques jours à profit en convaincant sa femme Toni Poole de rentrer avec lui.

J. Blatter – «une approche particulière des Anglo-saxons»

«John et Carlo Ancelotti ont eu une discussion très rapide et ont convenu qu'il était dans l'intérêt de tout le monde de faire ainsi» , a commenté l'entraîneur adjoint Ray Wilkins. Pour échapper à la tempête médiatique qui s'est abattue sur son couple depuis dix jours, la femme trompée s'est en effet réfugiée au Qatar avec ses deux enfants. Escorté jusqu'à l'aéroport d'Heathrow ce jeudi matin, le capitaine des Blues a embarqué dans un avion à destination de Dubaï. La distance provisoire calmera-t-elle la presse et le public anglais ?

Alors que la déferlante n'en finit plus outre-Manche, le président de la Fifa Josep Blatter s'est positionné sur l'affaire qui secoue le défenseur de Chelsea. «Écoutez, c'est une approche particulière dans les pays anglo-saxons. Si cela c'était passé dans d'autres pays, il aurait été applaudi» , a estimé Blatter, interrogé depuis Vancouver où il participe à une réunion du CIO. Selon le Suisse, les pays latins, comme la France, l'Espagne et l'Italie n'auraient pas réagi avec autant de puritanisme. Toutefois, il est déjà arrivé que des joueurs soient bannis de la sélection française pour des histoires similaires…

Par Nicolas Lagavardan, le 11/02/2010 à 17h42
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