le 16/02/2010 à 07h38

L'opération séduction débute pour l'Euro 2016

La Fédération française de football a déposé lundi son dossier de candidature pour l'Euro 2016 au siège de l'UEFA en Suisse. Une nouvelle étape franchie avec succès pour les dirigeants de l'instance du football français qui vont désormais tenter de convaincre les membres du comité exécutif.

Cent dix kilos ! Le poids du dossier de candidature de la France pour le championnat d'Europe 2016 représente à lui seul le travail accompli depuis plusieurs années pour finaliser le projet de tout un pays. Douze ans après la Coupe du Monde 1998, la France espère bien convaincre l'UEFA qu'elle peut organiser avec succès le premier Euro dont la phase finale réunira 24 équipes (contre 16 depuis 1996). Une étape importante a été franchie ce lundi avec la remise officielle du dossier final à l'instance du football européen. La délégation française était composée notamment du président de la Fédération française de football Jean-Pierre Escalettes, de Frédéric Thiriez (président de la Ligue de football professionnel), de Jacques Lambert (directeur général de la FFF) et de Gérard Houllier (directeur technique national).

Les atouts de la candidature française

Renforcé par le soutien de l'Etat qui devrait investir 150 millions d'euros dans la rénovation des stades, le dossier tricolore semble réunir tous les atouts nécessaires pour convaincre l'UEFA. D'autant que l'instance du football européen semble s'orienter vers une valeur sûre en termes d'organisation après les difficultés rencontrées pour l'Euro 2012 en Pologne et en Ukraine. L'autre point fort mis en avant par la Fédération française de football concerne les stades qui accueilleraient la compétition. «En six ans, ce sont quatre stades entièrement neufs, à Lyon (60 000 places), Bordeaux (45 000), Lille (50 000) et Nice (35 000) qui doivent sortir de terre, plus la rénovation profonde de sept autres stades. C'est une candidature qui rassemble l'ensemble du pays» , a confié le directeur général de la FFF Jacques Lambert.

Après le retrait de la candidature commune Suède-Norvège, les deux derniers concurrents de la France sont l'Italie et la Turquie qui possèdent également des dossiers très solides malgré quelques incertitudes concernant le soutien financier de leur gouvernement respectif. Les candidatures vont désormais être analysées dans les moindres détails et la délégation française va devoir entamer une véritable opération de séduction auprès des 13 membres du Comité exécutif de l'UEFA, appelés à voter pour désigner le pays hôte. Rendez-vous le vendredi 28 mai 2010 à Genève pour connaître l'organisateur de cet Euro 2016.

Par Romain Boselli, le 16/02/2010 à 07h38
Ça a fait le BUZZ actuellement