Vainqueur 1-0 à l'aller à Gerland, l'Olympique Lyonnais se trouve aujourd'hui en ballotage favorable en vue de la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Mais côté madrilène, à la veille de recevoir le club rhodanien à Bernabeu pour le 8e de finale retour, on fait fi des statistiques. Le Real est sûr de son fait : la qualification ne peut pas lui échapper. «Nous allons passer ce tour, est persuadé Cristiano Ronaldo. Nous allons tout tenter de la première à la dernière minute. Nous devons montrer à Lyon qui commande à Bernabeu.» Sergio Ramos va même plus loin. Non seulement les Merengue vont se qualifier, mais ils vont en prime étriller l'OL !
Lisandro insensible aux attaques
«Nous allons gagner 3-0, et le public nous soutiendra à nouveau comme samedi face au FC Séville (3-2). On s'attend à vivre une autre nuit magique à Santiago Bernabeu» , a lâché le latéral droit madrilène dans les colonnes de Marca. Le message a le mérite d'être clair. Mais il n'impressionne pas pour autant les Gones. A commencer par leur entraîneur, remonté comme une pendule à la lecture de ces propos. «Je pense qu'ils ont eu l'impression d'avoir fait un bon résultat à l'aller parce qu'ils auraient pu en prendre un deuxième ! Ronaldo, lui, a une certaine arrogance qui fait partie de son caractère. C'est ce qui le fait avancer. Il croit en lui, en son équipe. Nous, on croit en la nôtre» , a répondu Claude Puel dans Le Parisien.
Moins sensible aux attaques madrilènes que l'entraîneur lyonnais, Lisandro Lopez préfère lui se concentrer sur son équipe. L'Argentin a une petite idée du jeu que devront pratiquer les Gones à Bernabeu pour s'en sortir. «Je n'ai pas de doute sur la tactique du Real qui va attaquer, et l'important pour nous sera de maintenir la concentration défensive et offensive. J'estime que le pire serait d'aller à Madrid pour jouer bas et défendre le résultat de l'aller. Le Real a de grands joueurs, beaucoup d'alternatives pour attaquer. Il faut se livrer d'égal à égal comme au match aller» , a expliqué Lisandro dans les colonnes du Progrès. Prudence est toujours mère de sûreté paraît-il. Le Real l'a peut-être oublié un peu trop vite…