le 24/03/2010 à 16h49

Aulas n'a pas eu gain de cause

Les arguments de JMA n'auront pas été entendus par la LFP.
Jean-Michel Aulas a eu beau se déplacer à Paris pour plaider sa cause, la Commission d'appel de la Ligue n'a pas accédé à la requête de l'Olympique Lyonnais. Le club rhodanien recevra bien Grenoble samedi, à partir de 17 heures. Lyon et Bordeaux auront ainsi le même temps de récupération avant leur choc en C1.

Présent mercredi à Paris pour plaider la cause de son club, Jean-Michel Aulas n'aura pas été entendu. Après avoir également auditionné par téléphone le président bordelais Jean-Louis Triaud, la Commission d'appel de la LFP a décidé de maintenir à samedi, 17 heures, la rencontre Lyon-Grenoble, rejetant ainsi la requête du club rhodanien. Le match avait initialement été avancé au vendredi, mais la LFP avait décidé de repousser à samedi cette rencontre, dans l'optique des quarts de finale de la Ligue des Champions, dont le tirage au sort avait réservé une confrontation entre les deux clubs français. «La décision a été de respecter l'éthique dans une situation exceptionnelle et de mettre les clubs sur un même pied d'égalité : les deux équipes joueront samedi (la finale de la Coupe de la Ligue dans le cas de Bordeaux, ndlr) et se rencontreront mardi en Ligue des champions» , a expliqué le président de la commission d'appel de la LFP Jean-Pierre Klein.

L'imprévoyance de la LFP

A en croire le représentant de l'instance, qui comprend quatre membres, la décision n'a pas été facile à prendre «Dans notre commission (quatre membres), il y avait des gens pour et des gens contre mais une majorité se dégageait pour que l'éthique soit respectée. Les Lyonnais avaient demandé que le match de L1 soit avancé, il l'avait été. Il aurait fallu penser à cette époque que Lyon pouvait rencontrer Bordeaux en Ligue des Champions. La commission d'appel a comblé cette lacune» , a «rétropédalé» Klein, reconnaissant l'imprévoyance initiale des instances.

Les Girondins, qui étaient à l'origine de la reprogrammation, ont donc obtenu satisfaction. Leur futur adversaire en Ligue des Champions disposera du même nombre de jours de récupération qu'eux avant l'échéance du 30 mars en C1. De son côté, le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, qui avait dénoncé les «arrangements» entre la LFP et les Girondins et estimé la reprogrammation dommageable à son équipe, il n'a pas fait part de sa réaction mais devra bien se résoudre à jouer samedi. Jusqu'au bout, le club rhodanien aura cru à une issue favorable à sa requête. «Les hommes de Claude Puel se sont entraînés comme si le match contre Grenoble devait se jouer vendredi» , pouvait-on lire ce matin sur le site officiel du club. L'entraîneur devra donc réadapter son programme.

Par Patrick Juillard, le 24/03/2010 à 16h49
Ça a fait le BUZZ actuellement