le 16/04/2010 à 18h29

Et Wenger flingua la Liga...

Les rumeurs de départ de Fabregas ont mis Wenger en pétard...
Arsène Wenger n'est pas connu pour être une grande gueule. Mais le manager des Gunners s'est franchement lâché vendredi, quand des journalistes l'ont relancé à propos des rumeurs de transfert de Cesc Fabregas vers le Barça. La Liga est un Championnat surfait, a asséné le Français. Extraits d'une sortie qui fait du bruit.

La presse anglaise a vu ces derniers jours fleurir les articles quant à un possible transfert de Cesc Fabregas au FC Barcelone. Accréditées par les propos d'un dirigeant du FC Barcelone, évoquant un accord possible, ces rumeurs ont visiblement mis Arsène Wenger dans une rage folle. Lors d'un point de presse tenu vendredi, le manager d'Arsenal, pourtant connu pour sa pondération, a fermement démenti tout départ de son meneur de jeu, se livrant à une attaque en règle contre la Liga. Pour le technicien français, la Liga est un Championnat à l'attractivité surfaite. «Je ne vois personne doté d'un talent affirmé vouloir aller en Espagne. [L'Espagne] a deux bonnes équipes, je le confesse. La troisième est à 27 points derrière» , a constaté Wenger.

Menace de grève

Et le boss des Gunners de préciser ses griefs : «ce week-end, les joueurs voulaient faire grève car ils ne sont pas payés. C'est un Championnat en très grand désordre.» Pour rappel, cette menace de grève a été levée jeudi.

Agacé par les rumeurs de transfert donnant plusieurs stars de Premier League en partance pour la Liga, l'Alsacien en a remis une couche. «Je ne comprends pas pourquoi vous (la presse) voulez que les meilleurs joueurs évoluant en Angleterre partent en Espagne, s'est-il étonné. Si vous êtes compétitifs, vous restez en Angleterre, c'est là qu'il y a la véritable compétition, c'est là que les meilleurs veulent évoluer. Je reçois tellement d'appels de joueurs espagnols qui veulent nous rejoindre. Je ne comprends pas cette campagne persistante voulant aboutir à ce que nos meilleurs joueurs quittent l'Angleterre» , a conclu Arsène Wenger. L'élimination un rien humiliante subie face au Barça lui aurait-elle fait perdre son sens de la mesure ?

Par Patrick Juillard, le 16/04/2010 à 18h29
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