le 17/04/2010 à 17h19

Le dernier baroud de Govou

En fin de contrat, Govou veut partir en beauté de son club de toujours
Depuis sa sortie médiatique remarquée le mois dernier, Sidney Govou est nettement moins en vue sur les terrains. S'il est possible d'envisager un lien de cause à effet, le milieu de terrain de Lyon possède une autre explication. Il promet en tout cas de revenir fort en cette fin de saison, avant de partir cet été. Rendez-vous dès ce soir à Bordeaux.

Sidney Govou (30 ans, 18 titularisations et 2 buts en Ligue 1 cette saison) a perdu sa place à l'Olympique Lyonnais. Titulaire pour la dernière fois lors de la victoire contre Marseille (2-1) le 21 mars dernier, l'emblématique milieu offensif de l'OL pourrait toutefois démarrer ce samedi (21h) contre Bordeaux. A quatre jours de la demi-finale aller de la Ligue des Champions contre le Bayern Munich, Claude Puel pourrait en effet être tenté de ménager ses titulaires habituels, comme il l'a déjà fait aux tours précédents. En fin de contrat en juin, Govou aura donc l'une de ses dernières opportunités de briller sous le maillot rhodanien, avec qui il a conquis sept titres de champion de France.

S. Govou – «je vais revenir et bien»

Car depuis sa sortie médiatique tapageuse, le natif du Puy-en-Velay n'est clairement plus dans les petits papiers de Claude Puel qui préfère sans doute utiliser des joueurs qui poursuivront l'aventure la saison prochaine ou possèdent une valeur marchande. En fin de bail, Govou ne rapportera pour sa part aucune indemnité. Mais selon lui, sa mise en retrait est simplement liée aux performances sportives du moment. «C'est le foot. Michel Bastos est revenu, il a été performant, il a marqué des buts. Chelito Delgado s'est installé dans l'équipe depuis un certain temps et il est très performant aussi. Donc, je n'essaye pas de me trouver des excuses : les mecs qui jouent à mon poste sont en ce moment meilleurs que moi» , a-t-il plaidé sur RTL.

Le mois dernier, Govou avait sèchement taclé Puel. «Je n'ai pas de rapports avec Puel, c'est aussi simple que ça. Sa gestion humaine peut être efficace avec certains, mais moi, je n'aime pas. Je m'y plie mais je regrette le manque de discussion» , avait-il émis. Difficile de ne pas voir une relation de cause à effet. Depuis, Govou s'est fait une raison : «Si son mode de fonctionnement est comme ça, bien, voilà il faut faire avec. Les mecs qui jouent à mon poste sont, en ce moment, meilleurs que moi. Ça ne va pas durer, je vous garantis que je vais revenir et bien» , a-t-il assuré. Le rendez-vous est pris dès ce soir à Chaban-Delmas, où Govou jouera peut-être aussi sa place dans les 23 pour la Coupe du monde.

Par Nicolas Lagavardan, le 17/04/2010 à 17h19
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