Promu en août dernier, Montpellier a mis le feu au Parc des Princes samedi soir, au propre comme au figuré. Malgré les absences de nombreux titulaires parmi lesquels les trois milieux Costa, Aït Fana et Marveaux, mais aussi la charnière centrale Spahic – Dzodic, la troupe de Louis Nicollin a corrigé le PSG (1-3) et mérite complètement de se qualifier pour l'Europa League après sa très belle saison. Le président de Montpellier, Louis Nicollin était plus détendu que jamais après la victoire «La place du con n'est pas pour nous, elle est pour messieurs Triaud et de Tavernost» , a ri Nicollin. «On a un groupe sympa, ils le méritent car ils ont été présents toute la saison» , a-t-il ajouté.
Triaud peste contre l'affaire Blanc
Assis sur la place du con, le président Jean-Louis Triaud n'était pas d'humeur à plaisanter. A Lens, les Girondins ont une nouvelle fois livré un match invraisemblable, à l'image de leurs quatre derniers mois de championnat. A dix dès la 6e minute, battus 4-3 au terme d'un match décousu, les Bordelais ne joueront pas la Coupe d'Europe la saison prochaine ! Impensable en décembre ; les hommes de Laurent Blanc ont tout perdu. Y compris leur entraîneur, même si ce dernier a une nouvelle fois refusé de se positionner, ce qui ne manque pas d'agacer Triaud. «Je n'ai pas été informé de quoi que ce soit à l'heure où nous parlons. Je suis fatigué, on a trop parlé de ce sujet, on ne saura jamais quel impact cela a pu avoir. Au mieux c'est neutre, au pire c'est négatif» , a-t-il râlé après le match.
La soupe à la grimace était de mise dans les couloirs de Bollaert. Pourtant, Blanc a semblé vouloir retenir un peu de positif. «C'est comme cela. A la fin du match, j'ai félicité mes joueurs car ce n'était pas évident de se mobiliser pour ce dernier match. Les joueurs ont prouvé qu'ils l'étaient. C'est une bonne note ce soir» , a-t-il avancé. «On avait amplement la possibilité de remplir nos objectifs. On ne l'a pas fait. C'est décevant. Mais ce n'est pas sur ce dernier match que nous avons manqué le coche pour la qualification. C'est notamment au mois d'avril, où nous avons connu un trou noir» , a-t-il ajouté. Ironie de l'histoire, Blanc s'était imposé contre Lens pour son premier match sur le banc de Bordeaux, il y a trois ans. Le Cévénol laisse finalement l'équipe dans un état plus mauvais qu'il ne l'avait trouvée.