Laurent Blanc a tenu parole. L'entraîneur des Girondins de Bordeaux avait dit qu'il attendrait la fin de la saison pour s'exprimer sur son avenir. A l'issue d'un pot offert dimanche à ses joueurs, le technicien a officialisé, via un communiqué du club marine et blanc, ce qui n'était plus qu'un secret de Polichinelle : le «Président» va quitter son poste pour prendre la succession de Raymond Domenech à la tête de l'équipe de France. «Le FC Girondins de Bordeaux vient d'être informé par son entraîneur Laurent Blanc qu'il souhaitait répondre favorablement à la sollicitation de la F.F.F. en qualité de sélectionneur de l'équipe de France» , écrivent ce dimanche les Girondins, avec lesquels Laurent Blanc se trouve encore sous contrat jusqu'au 30 juin 2011.
Le club girondin profite de cette annonce pour souligner qu'il souhaitait voir le technicien cévenol aller jusqu'au bout de son bail, mais «accepte d'entendre la FFF sur la question de l'indemnisation liée à la libération de son entraîneur» , compte tenu de «la particulière qualité des relations entretenues avec son entraîneur pendant ces trois années, et de l'excellence du travail accompli par M. Blanc, son adjoint M. Gasset et l'équipe technique.» Selon le Journal du Dimanche, Laurent Blanc garderait Jean-Louis Gasset comme adjoint à la tête des Bleus, avec lesquels il signerait un contrat de deux ans, renouvelable en cas de bons résultats.
Triaud parlera lundi
Le président Jean-Louis Triaud doit tenir lundi une conférence de presse sur le sujet. On peut prévoir que le boss girondin devrait régler quelques comptes. A cet égard, le communiqué envoyé ce jour donne déjà le ton. «En dépit des déclarations préjudiciables de membres de la FFF, qui ont sans nul doute affecté la fin de saison 2009/2010 du FC Girondins de Bordeaux, et, au-delà , les saisons futures, le [club] exprime sa volonté d'aboutir à une solution acceptable pour lui, et respectueuse de ses intérêts et de ses dommages», peut-on y lire. L'incertitude sur l'avenir de Laurent Blanc est terminée, au contraire de la tension entre les Girondins et la Fédération française de football.