le 27/05/2010 à 18h12

La France retient son souffle

La candidature française a-t-elle convaincu l'UEFA ? Verdict vendredi
La confiance est de mise dans le camp français, à la veille de l'annonce par l'UEFA du nom du pays qui aura l'honneur d'organiser l'Euro 2016. Le Président de la République Nicolas Sarkozy assumera lui-même le dernier grand oral vendredi à Genève, avant le vote fatidique du jury. La France est confiante, mais se méfie de la Turquie.

L'UEFA dévoilera vendredi à 13h, après le vote des 13 membres de son comité exécutif, le nom du pays désigné pour accueillir l'Euro 2016. Opposée à l'Italie et à la Turquie, la candidature de la France sera soutenue par le président de la République en personne, Nicolas Sarkozy, qui a prévu de se rendre à Genève pour défendre la nation lors du dernier oral organisé par l'UEFA. Le chef de l'Etat sera accompagné de la ministre des Sports Roselyne Bachelot, de la secrétaire d'Etat en charge des Sports, Rama Yade, et bien entendu du président de la FFF Jean-Pierre Escalettes.

La Turquie n'a pas abdiqué

Selon la rumeur, la France serait favorite. Mais prudence... Lors de la bataille pour l'organisation des Jeux Olympiques de 2012, le dossier de Paris était soi disant favori, lui aussi. On connait la suite… L'enjeu est grand. Du vote des 13 membres dépend «l'avenir du football français» , estime le président de la LFP Frédéric Thiriez. En plus de l'enjeu sportif, l'enjeu économique et social est important, avec notamment la perspective de construire des infrastructures au premier rang desquelles de nouveaux stades qui permettraient de stimuler le PIB du pays, qui permettraient aussi aux clubs de bénéficier d'un outil de travail plus performant une fois les travaux achevés.

La France est en retard en matière de stades, l'Euro 2016 est l'occasion d'accélérer le mouvement. Pour cela, il faudra donc s'imposer vendredi face à l'Italie et la Turquie. Cette dernière serait l'adversaire le plus redoutable, mais la FFF affiche sa confiance. «C'est une candidature sereine, sécurisée et l'on sait pouvoir proposer à l'UEFA un Euro rentable de par les infrastructures prévues en terme de réceptif, de zones d'accueil et d'hospitalité. (…) On y va avec beaucoup d'humilité mais conscient d'avoir un bon dossier» , a avancé le porte-parole de la FFF Pierre-Jean Golven. Croisons les doigts.

Par Nicolas Lagavardan, le 27/05/2010 à 18h12
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