C'est fait ! La France a été désignée comme pays organisateur de l'Euro 2016 par le comité exécutif de l'UEFA. Une victoire obtenue de justesse. Comme attendu, la France a eu pour principal adversaire la Turquie. L'Italie ayant été écartée au premier tour du scrutin par les membres du comité exécutif. Au second tour, la France a obtenu sept voix contre six à la Turquie, déjà battue pour l'attribution des éditions 2008 et 2012. Dans la matinée, les trois candidats restants avaient eu chacun trente minutes pour présenter leurs points forts et tenter de convaincre le jury. La France était notamment représentée par le président Nicolas Sarkozy, qui pressentait sans doute la bonne nouvelle.
La candidature française a bénéficié de nombreux atouts, parmi lesquelles l'expérience du pays en matière d'organisation de grands événements, la qualité des réseaux de transports et ses capacités d'accueil en termes hôteliers. Sur ces deux derniers points, la France disposait sur la Turquie d'une avance qui s'est au final avérée décisive.
12 stades à construire ou rénover
Reste désormais à relever un défi : celui de la rénovation et de la construction des stades. Quatre enceintes doivent sortir de terre, à Bordeaux, Lille, Lyon et Nice. A part le Stade de France à Saint-Denis, sept autres devront être rénovées, à Paris (Parc des Princes), Lens (Félix-Bollaert), Toulouse (Stadium), Strasbourg (Meinau), Marseille (Vélodrome), Saint-Etienne (Geoffroy-Guichard) et Nancy (Marcel-Picot). Autant de chantiers nécessitant des investissements lourds et ne suscitent pas tous le consensus localement, loin s'en faut. La France a jusqu'à 2014 pour présenter un parc de stades (seuls neuf stades seront «titulaires» au final) en rapport avec l'événement, qui rassemblera pour la première fois 24 équipes.