A sa place, d'autres auraient déjà fait part de leur mécontentement dans la presse depuis un moment. Malgré une place de titulaire indiscutable à la pointe de l'attaque de l'Olympique de Marseille la saison dernière, Brandao se retrouve aujourd'hui clairement poussé vers la sortie. S'il apprécie sa débauche d'énergie, Didier Deschamps exècre en revanche sa maladresse face au but adverse. Au point d'affirmer avant même que le précédent exercice n'ait rendu son verdict sa volonté d'engager durant l'intersaison un buteur de classe mondiale. Après avoir été écarté des candidats à la prolongation de contrat en début d'année, c'était là un deuxième coup dur à encaisser pour le Brésilien, qui aurait pourtant mérité un autre traitement au regard de son apport dans la quête du titre de champion de France et de la victoire en finale de la Coupe de la Ligue (13 buts et 8 passes décisives en 43 rencontres toutes compétitions confondues en 2009-10).
Le raté à Milan a pesé
Avec lui à la pointe de l'attaque, l'OM n'a connu que les deux premières places du classement en deux saisons. Difficile de faire mieux. Pour autant, malgré un contrat le liant au club phocéen jusqu'en juin 2012, Brandao devrait bel et bien faire ses valises cet été. Même si les dirigeants olympiens, pas complètement fous, ne laisseront partir l'ancien joueur du Shakhtar Donetsk seulement lorsqu'ils auront mis la main sur la perle rare, l'attaquant qui les emmènera le plus loin possible en Ligue des Champions. Preuve qu'ils n'ont toujours pas digéré l'incroyable raté du Brésilien à Milan lors de la phase de poules de la précédente édition.
En attendant, Brandao ne devrait pas manquer de propositions cet été. S'il plaît aux Italiens de Naples, redevenu une place forte du football italien, l'attaquant marseillais pourrait néanmoins effectuer un retour aux sources, à en croire le quotidien régional La Provence. Brandao aurait en effet de grandes chances de rentrer au Brésil, lui qui y avait débuté sa carrière dans des clubs de seconde zone avant de se faire remarquer par la formation ukrainienne sous le maillot du Sao Caetano. A bientôt 30 ans, le Brésilien estime qu'il est peut-être temps pour lui de tirer un trait sur son aventure en Europe. Faute de reconnaissance notamment.