le 16/06/2010 à 08h41

Ruffier dans les starting-blocks

Ruffier, sa fougue et ses tenues colorées, bientôt avec les Bleus ?
Pas même retenu dans ses 30 par Raymond Domenech, Stéphane Ruffier pourrait rejoindre les Bleus à la Coupe du monde afin de pallier le forfait probable de Cédric Carrasso. Le gardien de but de l'AS Monaco se tient prêt à rallier l'Afrique du Sud. Encore faut-il que la FIFA autorise ce renfort. Explications.

Touché à une cuisse, Cédric Carrasso vit sans doute ses dernières heures en Afrique du Sud avec les Bleus. Selon diverses sources concordantes, le gardien numéro 3 de l'équipe de France, dont le forfait officiel n'a pas encore été enregistré, a l'intention de rentrer en France se faire soigner. Dans cette hypothèse, un portier de substitution, en l'occurrence le Monégasque Stéphane Ruffier (23 ans, 37 matches de L1 en 2009-2010), pourrait être appelé en renfort. La FFF a saisi les autorités du football mondial d'une demande en ce sens. Le bureau de la commission d'organisation de la FIFA doit se réunir dans la journée pour examiner cette demande et rendre son avis.

Un cas de force majeure ?

Le règlement stipule qu'une équipe ne peut changer un joueur blessé que 24 heures avant son premier match du Mondial. Mais une Fédération peut toutefois demander une dérogation au titre des «cas de force majeure» , a précisé Nicolas Maingot, responsable de la communication de l'instance internationale.

Dans l'attente de la réponse de la FIFA, Stéphane Ruffier se tient prêt. Interrogé sur cette éventualité, le dernier rempart de l'ASM se dit prêt à prendre le premier avion. «J'ai écourté mes vacances parce que j'ai reçu un appel de Bruno Martini. Pour l'instant, je suis en attente, mais si on a besoin de moi, je suis prêt, tranquille» , a déclaré Ruffier à l'édition électronique de L'Equipe. Excellent durant la saison écoulée, le Basque n'avait pourtant pas été retenu dans les 30, se voyant préférer Mickaël Landreau, finalement écarté, et Cédric Carrasso, dont la fin de saison avait pourtant été émaillée de pépins physiques. Le malheur des uns pourrait encore faire le bonheur des autres dans les prochaines heures.

Par Patrick Juillard, le 16/06/2010 à 08h41
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