le 29/06/2010 à 11h40

Henry prêt à vivre son rêve américain

Le dernier tour d'honneur d'Henry devrait se faire aux Etats-Unis
Libéré de sa dernière année de contrat par le FC Barcelone, Thierry Henry devrait selon toute vraisemblance traverser l'Atlantique et signer aux Red Bulls de New-York. Sur le déclin en Europe, l'international tricolore devrait prolonger le plaisir aux Etats-Unis, tant sur le plan financier que du cadre de vie.

Ce n'était plus un secret, juste une question de timing. Si la signature de Thierry Henry (32 ans, 21 matchs et 4 buts en Liga en 2009-2010) à New-York n'est pas encore officielle, le tempo s'est accéléré ces dernières heures. L'international français (123 sélections, 51 buts) a en effet été libéré de sa dernière année de contrat par le FC Barcelone et est donc désormais seul décideur de son avenir. Un futur qui ne fait toutefois pas planer le doute. Henry devrait s'engager avec les Red Bulls, avec qui l'attaquant du Barça aurait signé un précontrat dès le mois de mai comme le révélait à l'époque The Sun. Un ultime challenge pour Henry et l'occasion de parapher un dernier contrat juteux. Emargeant à 18 millions d'euros en 2009, dont 8 millions de salaire annuel au Barça, Thierry Henry ne devrait pas retrouver des conditions aussi confortables aux Etats-Unis. Ce qui ne l'empêchera pas de rester un extraterrestre au milieu des "smicards" du foot américain.

Au royaume de ses sponsors

En Major League Soccer, à l'instar de la NBA pour le basket, il existe en effet un "salary cap", un budget spécifique pour la masse salariale des clubs à ne pas dépasser. Le plafond pour la totalité des revenus de l'effectif est de 2 millions d'euros. Un quart des émoluments annuels de Thierry Henry actuellement  ! Reste que la MLS a trouvé la parade pour attirer des noms ronflants (et les salaires qui vont avec !) dans son championnat. Chaque franchise a ainsi le droit de recruter deux "designated player", dont les revenus ne sont pas limités et n'entrent donc pas dans le cadre du "salary cap". A New-York, le premier ticket appartient au Colombien Juan-Pablo Angel (1,5 million d'euros annuels). Le second, certainement plus juteux encore que le premier, n'attend plus que Thierry Henry. Même en marge de l'équipe de France, que l'ancien Catalan a évoquée au passé cette semaine, et malgré des performances déclinantes sur le Vieux Continent, le Français devrait donc jouir d'une cote très élevée aux Etats-Unis.

Dans la transaction, l'ancien Catalan ne perdra donc pas au change. Outre un salaire incomparable à ceux de ses probables futurs partenaires, Thierry Henry pourra aussi renforcer certains contrats publicitaires sur le sol américain, à commencer par ceux le liant aux firmes locales Reebok et Gillette. D'autres pourraient s'intéresser à son profil. Autre avantage : "Titi" n'aura plus besoin de prendre l'avion pour venir flâner dans les rues de la Grosse Pomme, comme il en avait l'habitude ces dernières années. Le cadre de vie new-yorkais a toujours plu au Français, il devrait cette fois y goûter au quotidien. La nouvelle vie de Thierry Henry devrait donc prendre un tournant dans les prochains jours. Certainement le 15 juillet prochain, date de l'ouverture du mercato aux Etats-Unis. En tout cas, la probabilité de voir le Tricolore rejoindre les Red Bulls s'est renforcée encore un peu plus ces dernières heures. Yannick Noah et Youri Djorkaeff, deux expatriés à New-York, peuvent se préparer à accueillir un nouveau compatriote. D'ici peu, un autre Français réalisera son rêve américain.

Par Mael Moizant, le 29/06/2010 à 11h40
Ça a fait le BUZZ actuellement