le 03/07/2010 à 11h26

La cause du fiasco des Bleus ? La une d'un quotidien...

Avec la presse, Domenech a trouvé son coupable idéal !
Invité cette semaine Ã  s'expliquer devant les parlementaires sur les raisons de l'échec de l'équipe de France au Mondial, Raymond Domenech a chargé la presse. Et notamment le journal L'Equipe, dont la une consacrée aux insultes de Nicolas Anelka aurait causé la perte des Bleus en Afrique du SudÂ…

Après tant de rebondissements, plus rien ne peut nous étonner. Lors du Mondial, l'équipe de France avait déjà franchi allègrement toutes les limites du ridicule. Vous pensiez que c'était terminé ? Eh bien non ! Raymond Domenech en a remis une couche cette semaine. Appelé à s'exprimer devant un collège de parlementaires composant la Commission des affaires culturelles et de l'éducation, le sélectionneur a exposé sa vision des faits. A sa manière, comme d'habitude. Ses joueurs ? Responsables de l'échec, mais semble-t-il pas coupables. Le fautif est à chercher ailleurs, comme le révèle les procès verbaux de l'audition publiés par le site Infosport. Alors qui est le véritable coupable ? La Fédération ? Elle n'est plus forcément structurée comme il le faudrait, mais elle ne porte pas le poids de la défaite. Une dérive de la société ? Peut-être un peu aussi. «Les injures font partie de leur (aux joueurs) quotidien. C'est là un problème d'éducation», a indiqué le technicien français. Un problème, oui, mais tant qu'il n'est pas révélé dans la presse, on s'y adapterait apparemmentÂ…

«L'Equipe a mis le feu aux poudres»

Voilà le vrai coupable : la presse. Et, dans le cadre du Mondial, c'est le journal L'Equipe qui est visé. Insulté par Anelka, bafoué dans son autorité et lâché par ses cadres, Domenech en garde de la rancoeur. Pas contre les intéressés, mais contre le quotidien. Celui qui a fait de tensions internes dans le vestiaire bleu une affaire, en publiant, le 19 juin, les supposées insultes de l'attaquant de Chelsea envers son entraîneur à la mi-temps de France-Mexique deux jours plus tôt. «Si les joueurs n'avaient pas commis cet acte irréparable le dimanche, on ferait aujourd'hui le procès de la presse. Sans les insultes rapportées en une de L'Equipe le samedi, fausses, soit dit au passage, il ne se serait pas passé tout ce qui s'est passé. C'est cette une qui a mis le feu aux poudres.»

Haro sur L'Equipe qui a "osé" dévoiler les secrets du vestiaire et rendre bancale une aventure tricolore jusque-là idyllique… «Révélé dans la presse, ce qui aurait dû rester un problème interne à l'équipe a acquis une dimension nationale, appelant une sanction de la part de la Fédération. Un quotidien sportif a outrepassé sa mission d'information, se livrant même à de la désinformation», estime Domenech. Rien que ça… Alors peut-être que le quotidien sportif n'a pas publié la phrase exacte d'Anelka, quoique tous s'accordaient à dire que la teneur du propos s'en rapprochait, mais peut-on pour autant rejeter les torts sur L'Equipe ? Naturellement, non. Jusqu'à preuve du contraire, c'est bien la Fédération qui a préparé dès 2008 le Mondial, en maintenant le sélectionneur en place notamment. C'est bien ce même sélectionneur qui a prép

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