le 06/07/2010 à 10h37

Klose et Müller, merci l’Afrique du Sud !

Klose, au centre avec Podolski, et Müller ont déjà réussi leur Mondial.
Comment faire monter, ou remonter, sa cote en flèche ? Grâce à la Coupe du monde pardi ! Miroslav Klose réussit un joli retour au premier plan, son cadet Thomas Müller se révèle à l'international. Pour les deux attaquants de la Mannschaft et du Bayern, le Mondial est déjà une réussite. Leur nom ne fait que commencer à circuler sur le marché des transferts...

Qui pensait que l'Allemagne ferait figure d'épouvantail du Mondial une fois le dernier carré atteint ? Pas grand monde. Privé de René Adler, Heiko Westermann, Simon Rolfes, Christian Träsch et, surtout, de son capitaine Michael Ballack, le sélectionneur Joachim Löw avait de quoi se faire du souci avant de se lancer dans le grand bain de la Coupe du monde. Et pourtant… A l'orée de sa demi-finale face à l'Espagne demain mercredi, la sélection germanique est bel et bien LA révélation de cette édition 2010. Et qui dit révélation collective, sous-entend satisfactions individuelles. Alors, bien sûr, on pourrait citer la quasi intégralité de l'effectif allemand. Philipp Lahm est le leader espéré, Bastian Schweinsteiger illumine le jeu de son équipe, Mesut Özil explose au plus haut niveau et Lukas Podolski est totalement remis de son expérience ratée à Munich (2006-2009).

Le Bayern justement. Si toutes les individualités citées réalisent un Mondial de grande classe, deux attaquants bavarois ont particulièrement droit à cette reconnaissance : Miroslav Klose (32 ans, 110 sélections, 52 buts) et Thomas Müller (20 ans, 6 sélections, 4 buts). Alors que la saison de "Schweini", leur coéquipier au Bayern, laissait présager une Coupe du monde du même tonneau, personne ou du moins très peu d'observateurs ont prédit les futures performances de Klose et Müller. Avec quatre réalisations chacun, les deux compères pointent à une unité du leader au classement des buteurs, David Villa. Réunie, cette paire prolifique de la Mannschaft représente 61 % des buts de sa formation (8 sur 13 au total). Une productivité incomparable avec leurs statistiques bavaroises.

Klose joue les difficiles, Müller compte ses courtisans

Remplaçant de luxe depuis l'arrivée de Louis Van Gaal l'été dernier, Miroslav Klose s'est contenté de miettes en 2009-2010 (25 matches de Bundesliga, 3 buts). Le coach néerlandais lui préférait Ivica Olic, Mario Gomez et… Thomas Müller (34 matches de Bundesliga, 13 buts). Aligné à seulement 4 reprises en 2008-2009, le joueur formé au club a vu les cartes redistribuées en sa faveur avec l'arrivée du technicien batave. Müller est alors devenu un titulaire, sans néanmoins obtenir le statut d'indiscutable. Très remuant, volontaire et accrocheur, le neuf et demi du Bayern version 2009-2010 a toutefois manqué de réalisme. Ses occasions manquées en demi-finale de Ligue des Champions face à Lyon en ont été la meilleure illustration.

En clair, il y a un mois, on n'aurait pas forcément fait de Klose et Müller de futurs animateurs du marché des transferts. Mais aujourd'hui… L'aîné vient de dire non aux pétrodollars du champion de Russie, le Rubin Kazan, probablement convaincu qu'il aura de meilleures propositions dans les semaines à venir. Son cadet, lui, comptabilise jour après jour le nombre de courtisans qui ne cessent d'augmenter (Real Madrid, Inter Milan, Manchester City, Chelsea…). Reste que sa valeur est exponentielle depuis un mois. «Bien évidemment, la valeur du joueur a maintenant au minimum triplé, a indiqué son agent, Pius Minder, à l'agence de pres

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