Ruffier, prince de Monaco
L'AS Monaco a son nouveau prince. Il s'appelle Stéphane Ruffier. Depuis le début de la saison 2009-10 et ses excellentes performances dans les cages de l'ASM tout au long de l'exercice, le dernier rempart du club de la Principauté est devenu une véritable idole sur le Rocher, où on n'en a plus que pour lui. Appelé de dernière minute chez les Bleus en Afrique du Sud en juin dernier pour pallier le forfait de Cédric Carrasso, le Basque, le seul à aller contre-courant dans les déclarations post-Mondial, a mal vécu son séjour en équipe de France.
D'après son coéquipier Djimi Traoré, Ruffier, après quelques jours de vacances, serait revenu le couteau entre les dents en Principauté. «Défensivement, avec Stéphane Ruffier chaud comme ça, on est bien, confie le latéral gauche monégasque à So Foot. Le mec est archi-préparé avec l'épisode du Mondial français. Il va encore tout casser.» Guy Lacombe ne demande pas mieux.
Galatasaray proposait 6 millions d'euros
Pour donner encore un peu plus de poids à son gardien au sein du groupe, l'entraîneur monégasque a décidé d'en faire son nouveau capitaine. Le brassard quitte donc le bras du milieu de terrain argentin Alejandro Alonso pour glisser sur celui de Ruffier. «Stéphane a l'âme d'un leader, il va tirer l'équipe vers le haut», est persuadé le technicien aveyronnais, bien décidé à refaire de Monaco l'une des places fortes du football français.
Ce nouveau statut fait la fierté du dernier rempart de l'ASM. «C'est une énorme fierté de porter le brassard de capitaine dans ce club», indiquait Ruffier après le match amical perdu 2-0 face à Saint-Etienne mercredi soir. Le "Basque bondissant", son surnom, compte maintenant faire encore mieux que lors du précédent exercice, pour ce qui sera très certainement sa dernière saison en Principauté. Il sera temps ensuite pour lui de rejoindre une grosse formation européenne. Cet été déjà, Galatasaray proposait 6 millions d'euros pour s'attacher ses services. Mais Monaco a refusé. Ca tombe bien, Ruffier vise beaucoup plus haut que ça.