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le 11/03/2011 à 17h08

Bordeaux : Bedouet ne digère pas sa suspension

Bordeaux : Bedouet ne digère pas sa suspension
Bedouet est suspendu jusqu'à la fin de la saison
Alors que Jean-Louis Triaud a écopé d'une suspension d'un mois, suite à ses propos virulents à l'encontre de l'arbitre Saïd Ennjimi, les Girondins de Bordeaux ne comprennent pas vraiment la sanction sévère infligée à Eric Bedouet. Le préparateur physique a été suspendu jusqu'à la fin de la saison.

Le calme semblait être de retour du côté de Bordeaux ces derniers jours avec les récents bons résultats contre Auxerre (3-0) et Brest (1-3). Mais les suspensions de Jean-Louis Triaud et d'Eric Bedouet ont de nouveau agité le quotidien du club au scapulaire. Pour ses propos virulents à l'égard de l'arbitre Saïd Ennjimi après la défaite contre Caen (1-2), le 12 février, le président bordelais a été suspendu un mois par la commission de discipline de la LFP.

En revanche, elle s'est montrée beaucoup moins clémente avec le préparateur physique, qui a écopé d'une suspension jusqu'à la fin de la saison. Il sera donc privé de banc de touche et d'échauffement durant les prochaines rencontres de championnat. S'il ne souhaite pas évoquer son cas personnel, Triaud a estimé que la sanction de Bedouet était malheureusement exagérée. Il est évidemment bien conscient que cela risque de pénaliser son équipe.

E. Bedouet - «je croyais à un gag»

Alors qu'il s'occupe bénévolement de la préparation physique des arbitres professionnels depuis qu'il est à Bordeaux, Bedouet ne digère pas sa suspension. «Je trouve ça grave. C'est un malentendu. Dans cette histoire, c'est la parole de l'arbitre assistant face à la mienne. (...) Quand j'ai appris cette décision, je croyais à un gag», a-t-il déclaré en conférence de presse. La raison de sa sanction ? L'arbitre assistant aurait pris pour lui un mot déplacé qui ne lui était visiblement pas destiné.

«Je m'apprêtais à entrer dans le couloir du vestiaire et, en me remémorant ce que j'avais vu, j'ai eu un mot et un geste de dépit. Lorsque je me suis retourné, l'arbitre m'a demandé si c'était à lui que je disais cela, ce à quoi j'ai répondu non», a expliqué le Bordelais. Pour Bedouet cette histoire n'est qu'un évènement banal, qui a pris de l'ampleur sans raison et provoqué son exclusion pour la seconde période. Une décision qui ne devrait pas réconcilier Bordeaux avec les arbitres...

Par Romain Rigaux, le 11/03/2011 à 17h08

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