Marca a jeté un pavé dans la mare en annonçant que le Real Madrid aurait envisagé de recourir à une opération à base de cellules souches pour soigner l'inflammation à l'arrière du biceps fémoral de la cuisse gauche de l'attaquant Cristiano Ronaldo ! Une méthode qui permettrait d'accélérer la guérison de l'international portugais. Mais une méthode interdite, car considérée comme dopante par l'Agence mondiale antidopage (AMA). Le Real a formellement démenti !
Après le Barça, le Real frappé à son tour par le soupçon de dopage
Ronaldo a rechuté lors du dernier derby remporté face à l'Atletico (1-2) le 19 mars, après avoir déjà été indisponible pendant deux semaines à cause d'une lésion à la cuisse gauche. Après les rumeurs de dopage au Barça mi-mars (le club catalan aurait utilisé des produits après les entraînements, ce qui n'a pas été prouvé), voici donc la rumeur de dopage au Real.
Mais au-delà du cas Ronaldo (sur qui la présomption d'innocence prévaut jusqu'à preuve du contraire), cette information du journal espagnol a le mérite d'ouvrir les yeux sur les possibilités de demain en matière de dopage, dans le football mais aussi dans le sport professionnel en général.
Les cellules souches proscrites par l'agence antidopage
Car si certains contestent le caractère dopant d'une telle pratique (à savoir utiliser des cellules souches, qui ont la faculté de se spécialiser et de se diviser pour réparer, revitaliser et réguler le tissu musculaire), l'AMA est formelle : l'utilisation de cellules normales ou génétiquement modifiées entre dans la liste 2011 des produits et procédés ayant la capacité d'améliorer la performance sportive. Pourtant, ce procédé est déjà utilisé légalement par la médecine générale dans de nombreux pays et pourrait bien devenir le prochain dopant à la mode dans le monde du sport…