le 25/02/2012 à 14h16

PSG : Ancelotti, Beckham, Anigo… Leonardo se livre

Leonardo n'a toujours pas renoncé à David Beckham.

Il s'était fait plus discret ces derniers temps. Mais ce samedi, Leonardo se confie à nouveau sur son actualité et celle du Paris Saint-Germain. Du temps qu'il accorde à Carlo Ancelotti à la dent qu'il garde contre José Anigo, en passant par l'avenir de David Beckham, le directeur sportif parisien ne cache rien.

Depuis l'arrivée de Carlo Ancelotti sur le banc du Paris Saint-Germain, Leonardo a (un peu) disparu du feu des projecteurs. Il faut dire que l'Italien concentre toutes les attentions. Mais au cours d'un entretien avec les lecteurs du quotidien Le Parisien, le directeur sportif du club de la capitale se livre de nouveau. Et comme à son habitude, le Brésilien se montre très bavard. Notamment lorsqu'il s'agit d'évoquer le titre de champion tant convoité par le PSG.

«On va démarrer toutes les prochaines saisons pour gagner et à chaque fois qu'on ne sera pas champion, ce sera un échec, reconnaît Leonardo, qui sait toutefois qu'Ancelotti a aussi besoin de temps. Si on ne gère pas bien (l'argent du Qatar) : adieu. (...) Carlo ne peut pas faire de miracle. Cela fait 17 ans que le PSG ne gagne plus de titre de champion et c'est très difficile de dépasser ces blocages dans les têtes.»

Pour Beckham, «la porte est toujours ouverte»

Le directeur sportif parisien est également revenu sur le transfert raté de David Beckham, qu'il ne désespère pas de voir porter le maillot du PSG un jour. «La porte est toujours ouverte, affirme le Brésilien. Il n'a jamais joué au Paris Saint-Germain, mais on a l'impression qu'il a déjà fait quelque chose ici.» Peut-être aussi parce qu'il en a trop fait avec l'Anglais fin 2011…

Enfin, Leonardo n'a pas manqué d'évoquer sa situation personnelle. Et notamment ses rapports avec les dirigeants des autres équipes. S'il avoue entretenir de bonnes relations avec bon nombre de ses confrères, le Brésilien garde en revanche une dent contre José Anigo, qui ne l'avait pas épargné il y a quelque temps.

«Je suis proche de Jean-Michel Aulas parce qu'on s'est croisés de nombreuses fois, notamment en Ligue des Champions. Et puis, il y a deux ans, avant l'Inter, il m'a approché pour venir à Lyon. J'aime bien aussi Louis Nicollin à Montpellier. J'ai des contacts avec Marseille, mais avec le président, pas avec José Anigo, ne cache pas Leonardo. Je sais qu'il a fait une interview, où il dit que mon métier est plus facile quand on a de l'argent. Mais bien sûr qu'avec de l'argent c'est plus facile ! Après, chacun a ses propres difficultés.» Le Brésilien n'a pas la mémoire courte.

Leonardo a-t-il raison de parler d'échec si le PSG n'est pas champion chaque saison ? Doit-il de nouveau tenter de s'offrir Beckham dans quelques mois ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique commentaires ci-dessous.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 25/02/2012 à 14h16