La Ligue 1 est-elle sur le déclin ? Depuis de nombreuses années, les observateurs s'interrogent sur le niveau réel de notre championnat. Il faut dire que la France ne cesse de chuter au classement des coefficients UEFA (voir ici) alors que les nouvelles puissances financières du PSG et de Monaco ne suffisent pour le moment pas à relever le niveau global.
S'il faudra attendre les prochaines saisons pour voir si les deux ogres de la L1 sont capables de faire briller la France sur la scène européenne, le CIES Football Observatory a publié ce mercredi une étude pour comparer les cinq plus importants championnats d'Europe (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie et France) sur plusieurs aspects différents pour la saison 2012-2013.
La Liga a le moins d'internationaux, mais profite de sa formation
On apprend par exemple que la France possède 43,14% d'internationaux. Une statistique qui prend en compte les joueurs possédant au moins une sélection en A et ayant joué en championnat avec leur club. C'est par exemple mieux que l'Espagne (42,33%), mais c'est loin de l'Angleterre (74,18%), l'Allemagne (61,30%) et l'Italie (55,37%). La tendance est tout de même à la baisse en L1 avec -4,1% par rapport à 2010-2011, alors que les autres championnats restent stables.
En revanche, la Liga possède le plus fort pourcentage de joueurs formés au club (22,75%), juste devant la France (18,67%). Une fois encore une baisse est à noter avec -2,72% par rapport à 2008-2009. L'Italie est toujours à la traîne avec seulement 7,18% ! Mais c'est déjà mieux que lors de l'exercice 2011-2012 avec 5,65%...
L'Angleterre et l'Italie aiment les joueurs étrangers
Du coup, le championnat italien est l'un de ceux qui ont le plus de joueurs expatriés (52,48%), derrière l'Angleterre (61,03%). Une forte augmentation tout de même avec +13,13% en Italie depuis 2008-2009. La France occupe le dernier rang avec 25,70% (-4,38% par rapport à 2010-2011), mais cette donnée pourrait augmenter avec le recrutement de stars étrangères opéré par Paris et Monaco.
A noter que la moyenne d'âge la plus faible est en Allemagne (25,70 ans), juste devant la France (26,40 ans). On fait plus confiance aux «vieux» en Serie A avec une moyenne de 27,44 ans. L'Espagne et l'Angleterre suivent pas très loin derrière (27,02 ans).
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