Monaco : à froid, Vasilyev en remet une couche sur Lyon et l'arbitrage
Après la défaite de son équipe 3-1 dimanche face à Lyon, Vadim Vasilyev, très déçu, s'était lâché au sujet de l'arbitrage, trop en faveur de l'Olympique Lyonnais selon lui. Une réaction sous le coup de la colère et de la frustration ? C'est ce que pense Jean-Michel Aulas, visé directement par les déclarations du vice-président monégasque.
Sauf qu'après sa sortie fracassante, le dirigeant russe a reçu l'appui d'autres acteurs de la Ligue 1. Si beaucoup l'ont contacté par sms pour lui faire part de leur soutien, d'autres n'ont pas hésité à le faire publiquement. A l'image du président du Stade Rennais, René Ruello, ou encore de l'entraîneur de l'AS Saint-Etienne, Christophe Galtier.
«M'excuser de quoi ?»
Dans les colonnes de L'Equipe ce mardi, Vasilyev en remet donc une couche. A froid cette fois-ci. "Je suis content de pouvoir m'exprimer dans un contexte plus calme. Je ne fais pas partie de ceux qui se plaignent de l'arbitrage. En quatre ans, cela m'était arrivé une fois, après le quart de finale de Ligue des Champions perdu contre la Juventus (en 2015, 0-1, 0-0). J'ai voulu dénoncer le contexte particulier entourant les matchs de Lyon qui ne favorise pas la sérénité. Ce sont des paroles fortes, je le reconnais, mais elles ne visaient pas directement M. Buquet, précise aujourd'hui le dirigeant asémiste. C'est le contexte autour des matchs de Lyon que je dénonce, je ne suis pas le premier à le faire, plein de gens se sont exprimés là-dessus avant moi."
"J'assume 100% de ce que j'ai dit. J'étais sous le coup de l'émotion et peut-être que la forme… Mais sur le fond, je maintiens, poursuit Vasilyev, avant de répondre directement à Aulas. M'excuser de quoi ? Je ne vois pas pourquoi je m'excuserais. Il faut de la lumière autour de ça. Plus on parlera du contexte qui règne autour des matchs de Lyon, plus on aura de chance d'en finir. L'objectif, c'est de hausser le niveau de l'arbitrage en général. Depuis trois ans, j'en entends parler régulièrement dans les coulisses. Je suis le premier à en parler comme ça, ouvertement, c'est tout."
On ne peut pas lui donner tort sur ce point. Vasilyev est le premier à mettre ainsi un coup de pied dans la fourmilière. Mais ils sont nombreux avant lui à avoir eu envie de le faire...
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