
La presse française
L'Equipe titre «La marque bleue» . Le quotidien se focalise essentiellement sur l'équipe de France. Nos confrères considèrent que les Bleus «sont en train de redécouvrir les vertus qui étaient les leurs en 1998» . «Ce style de jeu» , basé sur «un pressing haut et la réduction des espaces» , fait merveille dans cette Coupe du Monde et rappelle «la philosophie d'Aimé Jacquet» . Il rend hommage au préparateur physique Robert Duverne «le meilleur du Monde» . Cette analyse dénote d'un certain optimisme pour la demi-finale à venir face aux Portugais. Nos confrères mettent en lumière «la solidarité d'une équipe» où «les joueurs sont reliés» et où «chacun s'oublie pour l'autre» .
Le Parisien réserve sa Une à un "Spécial demi-finale" . Le quotidien accorde tout un article aux «Secrets de la résurrection des Bleus» . Tout comme L'Equipe, il souligne et note la «solidarité retrouvée sur et en dehors du terrain» , «un physique retrouvé» et une «vraie organisation de jeu» . Une «équipe transformée depuis le match face à l'Espagne» se dirige sereinement vers la demi-finale face aux joueurs lusitaniens . On dénote le même climat d'optimisme que dans le quotidien sportif national.
Le Figaro revient sur cette demi-finale de la même façon que les deux autres quotidiens vus auparavant. Il souligne «la force de l'équipe de France» qui réside dans «la cohésion entre ses joueurs» . Ils sont eux aussi confiants et espèrent que les Bleus «sauront conserver cette état d'esprit» qui «sera la clé du succès final dans cette Coupe du Monde.»
La presse portugaise
A Bola fait sa Une sur Maradona qui a déclaré «soutenir le Portugal depuis l'élimination de l'Argentine» . Nos homologues portugais espèrent «un retour en grâce de Pedro Miguel Pauleta» , qui a été "discret" depuis le début de la compétition. Les joueurs sont «confiants à l'aube d'atteindre la finale du Mondial» mais redoutent le «regain de forme de l'équipe de France» . On sent des propos emprunts de respect pour les Bleus et notamment pour «le génie Zinedine Zidane» .
O Jogo titre sur une "bourde" de Franck Ribéry qui, interrogé sur Luiz Felipe Scolari, a déclaré que «c'est un grand joueur qui a évolué dans de grands clubs» . Le quotidien n'a pas apprécié cette erreur du Marseillais. Les joueurs portugais ont eux en mémoire «le souvenir de la demi-finale de l'Euro 2000» qui leur reste «en travers de la gorge» . Les journalistes lusitaniens pensent que pour l'emporter, il faut «empêcher Zidane de créer» .
La presse française est plutôt optimiste pour cette demi-finale voyant dans cette équipe de France la digne descendante des champions du Monde de 1998. Les Portugais sont quant à eux confiants mais redoutent le génie retrouvé de Zidane. A noter qu'il n'y a aucune provocation comme ce fut le cas avant France - Espagne.