Ça va bouger du côté de Lille cet hiver. Dans une interview accordée à L'Equipe, le président lillois Gérard Lopez a fait le point sur les objectifs du prochain mercato hivernal. Le LOSC compte opérer quelques ajustements dans son effectif.
Eliminé de toute compétition européenne, Lille doit dégraisser pour s'apporter de la sérénité dans le vestiaire et donner du temps de jeu aux jeunes. «On fera sans doute un mercato d'ajustement et d'équilibre de vestiaire» , reconnaît Lopez dans les colonnes du quotidien sportif. «On pourrait se séparer de deux joueurs» , précise le patron des Dogues.
Un défenseur central va partir
Le départ d'un défenseur central est attendu. «On a cinq centraux pour deux postes en défense. Cela pose un problème de vestiaire car on combine un droitier et un gaucher et Adama Soumaoro entre en concurrence avec José Fonte» , explique Lopez. Adama Soumaoro (27 ans), justement, est l'élément qui a le plus de chances de faire ses valises.
Déjà ouvert à un départ l'été dernier, le Franco-Malien avait failli rejoindre Monaco pour environ 13 millions d'euros, mais son transfert avait capoté au dernier moment. Il n'a disputé que six matchs toutes compétitions confondues depuis le début de la saison. Il faudra aussi surveiller Gabriel (21 ans) qui plaît en Angleterre.
Un départ au milieu et une arrivée en attaque
«On a aussi cinq milieux pour deux postes axiaux» , explique Lopez. Si Christophe Galtier compte sur Renato Sanches, Boubakary Soumaré, Benjamin André et Xeka, c'est beaucoup moins le cas pour Thiago Maia (22 ans), qui était déjà annoncé sur le départ l'été dernier. Utilisé à seulement trois reprises cette saison, le Brésilien n'a jamais donné satisfaction chez les Dogues et sera poussé vers la sortie.
Du côté des arrivées, un attaquant pourrait débarquer «en fonction de l'évolution de Timothy Weah» , explique Lopez. Arrivé en provenance du PSG pour 10 millions d'euros l'été dernier, le jeune attaquant est éloigné des terrains depuis août à cause d'une déchirure musculaire aux ischio-jambiers. Son retour a été différé plusieurs fois et il est désormais prévu en janvier. Mais les propos du président montrent qu'un doute subsiste sur son retour et sa capacité à être opérationnel rapidement.
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