Metz : les bouleversantes confidences de Cabit après son grave accident

La vie ne tient qu'à un fil. Manuel Cabit en sait quelque chose. Arrivé à Metz, l'été dernier, pour poursuivre sa progression, le latéral gauche a été coupé dans son élan, début novembre. Accompagné par Kevin N'Doram, le Martiniquais a été victime d'un grave accident de la route qui l'a rendu paralysé. Malgré deux opérations lourdes subies à la colonne vertébrale, le joueur de 27 ans n'a toujours pas réussi à marcher. Une douloureuse épreuve qui n'entame toutefois pas son moral.

M. Cabit – «mon rêve, c'est de pouvoir remarcher»

«Mes journées sont différentes. Mon quotidien a changé» , a révélé le Messin dans un long entretien accordé au Canal Football Club. «Il y a pire dans la vie. C'est comme ça, je prends vraiment le côté positif de ce qui m'arrive. Ça me permet de grandir. Souvent, je me plaignais pour des petites choses alors que le plus important, c'est la santé.»

Le natif de Fort-de-France a affirmé qu'il fait tout son possible pour retrouver une vie normale. «Quand tu te fais une blessure au foot, tu sais que tu vas guérir. Là, je ne suis pas sûr de guérir. En tout cas, je fais tout pour me remettre sur pied et pouvoir remarcher un jour. Mon rêve, ce serait de pouvoir remarcher, de profiter de ma famille, de mon fils» , a rétorqué le Grenat.

Les larmes de Cabit pour sa mère

Plus que la douleur physique, c'est le chagrin de sa mère qui ronge Cabit. «J'y crois. Je suis quelqu'un de très croyant. Je crois beaucoup en Dieu. (...) J'ai toujours été comme ça. J'ai pris ça de ma mère, qui est très présente. Elle a beaucoup souffert. Je peux rester en fauteuil toute ma vie mais le fait de voir ma mère souffrir, c'est vraiment la chose qui est compliquée...» , a-t-il regretté, en larmes.

Avant de terminer sur un message positif. «Mais je n'ai aucune rancoeur, c'est arrivé parce que ça devait arriver. Mon dernier match avec le FC Metz était la veille de l'accident, j'avais fait ma première passe décisive de la saison pour Habib Diallo. Il y avait beaucoup de fierté» , a rajouté Cabit, dont le combat continue.

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