Le Paris Saint-Germain a rendez-vous avec son histoire. Dans environ 48 heures, le club de la capitale pourrait accéder au dernier carré de la Ligue des Champions en cas de victoire face à l'Atalanta Bergame, mercredi à 21h.
Un stade de la compétition qui fuit les Rouge et Bleu depuis 1995, mais Thomas Tuchel a confiance en ses troupes. Pour le technicien allemand, la clé du match résidera surtout dans la capacité de ses joueurs à faire bloc de manière groupée contre l'adversaire.
Cage inviolée depuis début mars côté PSG
«Je sens que l'équipe joue ensemble. Ils ne sont pas seulement ensemble quand ils attaquent, pas seulement pour faire des choses spectaculaires, mais ils peuvent aussi travailler ensemble, souffrir ensemble, et rester ensemble quand ils n'ont pas le ballon. Et c'est la clé, car il y a beaucoup de qualité dans notre équipe, nous avons beaucoup de joueurs offensifs avec de grandes qualités, mais nous devons trouver un juste équilibre entre les deux», a rappelé Tuchel sur PSG TV.
«Défensivement, on veut continuer sur cette voie», a ajouté l'entraîneur de Neymar et compagnie, qui n'ont plus encaissé le moindre but depuis la demi-finale de Coupe de France contre l'Olympique Lyonnais (5-1), début mars. Et pour cela, l'ancien coach de Dortmund fait confiance à son gardien Keylor Navas. «Il est extrêmement serein, il a beaucoup d'expérience dans cette compétition. Il est vraiment, vraiment calme et il apaise tous les autres joueurs», a-t-il souligné.
Tuchel se méfie de Papu Gomez
Et il faudra bien des Parisiens soudés et un Navas des grands soirs pour contenir l'Atalanta. Certes, la formation italienne arrive épuisée à Lisbonne, à l'instar de la Juventus face à l'OL, mais il ne faut jamais négliger la puissance offensive de l'équipe la plus prolifique de Serie A (98 buts inscrits). Josip Ilicic ne sera pas au rendez-vous, mais Papu Gomez sera là pour faire vivre le ballon. Et cela n'a pas échappé à Tuchel.
«Cette équipe a un style totalement unique. Elle aime attaquer avec tous les joueurs capables d'avancer, ils courent tous après le ballon. Leur N°10, Gomez, est toujours très libre dans ses mouvements. Il essaie toujours de combiner avec un autre joueur dans les petits espaces. Ils aiment jouer des deux côtés avec leurs ailiers, centrer, ou frapper de loin. (…) On sait que ça va être très difficile contre eux», a conclu Tuchel. Réponse ce mercredi : place au jeu !
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