«Au PSG, on me dit qu'on va faire une grosse équipe avec Messi et moi.» En prêtant ces propos à Sergio Ramos (34 ans), le journaliste Josep Pedrerol a lâché une bombe lundi soir lors de l'émission El Chiringuito.
En effet, le défenseur central arrive en fin de contrat en juin prochain avec le Real Madrid et, malgré une volonté commune de poursuivre l'aventure, les deux parties ne parviennent pas à s'entendre au sujet d'une prolongation.
De grosses tensions, mais…
Ce mercredi, le journal Marca évoque même de «hautes tensions» entre le capitaine merengue et son employeur. Il faut dire que les positions des deux parties demeurent très éloignées. Là où l'international espagnol attend une extension de deux ans (une proposition effectuée selon la radio Cope, mardi), son club ne lui propose qu'une année supplémentaire, conformément à sa politique avec les trentenaires, qui s'accompagnerait en plus d'une baisse de salaire de 10% en raison des difficultés financières provoquées par la crise sanitaire. Cette proposition aurait heurté Ramos, éventuellement prêt à réduire ses émoluments mais seulement à sa propre initiative et AS parle de négociations au «point mort» .
A priori, le PSG possède donc une belle carte à jouer dans ce dossier, d'autant que le Merengue est autorisé depuis le 1er janvier à se mettre d'accord avec le club de son choix en vue d'une signature la saison prochaine. Pourtant, le club de la capitale n'a pas encore enclenché la première et RMC Sport assure qu'aucune discussion n'a eu lieu entre les deux parties. Et cela ne devrait pas changer au cours des mois à venir.
Paris reste diplomate
En effet, soucieux de ne pas dégrader ses bonnes relations avec la Casa Blanca et son homologue Florentino Pérez, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi passera à l'action dans ce dossier seulement une fois que Ramos sera officiellement libre, le cas échéant, et après en avoir avisé Pérez au préalable, assure le média. Le champion de France en titre prend donc un risque puisqu'il laisse l'occasion à d'autres concurrents, comme Manchester City, de le devancer.
Mais les dirigeants parisiens considèrent visiblement que leurs bons rapports avec le Real sont plus importants. Une position mûrement réfléchie car, malgré les tensions actuelles, la probabilité de voir Ramos poursuivre avec la Maison Blanche demeure tout de même importante. Inutile donc de se mettre le cador espagnol à dos pour un joueur qui pourrait bien ne jamais se retrouver sur le marché...
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