La victoire de l'Olympique de Marseille sur la pelouse du Parc des Princes face au Paris Saint-Germain (1-0) le 13 septembre dernier en Ligue 1 a beaucoup fait parler. Pas par rapport au succès des Phocéens face aux Parisiens, pourtant le premier depuis novembre 2011, mais à cause des incidents en fin de match puis de la polémique entre Neymar et Alvaro Gonzalez.
4 mois plus tard, les deux formations vont se retrouver mercredi à Lens dans le cadre du Trophée des Champions.
Villas-Boas s'attend à un match chaud
Bien évidemment, avec les fortes tensions entre l'OM et le PSG en septembre dernier, on peut s'attendre à des retrouvailles musclées pour ce match, qui sera d'autant plus important avec un trophée en jeu. Pour le coach marseillais André Villas-Boas, il n'est d'ailleurs pas question de demander à ses joueurs de faire attention.
«Non, je préfère quand un Clasico est chaud. On a cette demande de la part des supporters aussi de répondre avec agressivité, avec autorité. Bien évidemment, le match (du 13 septembre, ndlr) était incontrôlable à la fin, avec les expulsions mais plus à cause des provocations des autres que de nous. Mais que l'OM soit l'équipe qui reçoit le plus de cartons, on n'a pas besoin de jouer face au PSG, on le sait déjà. Il faut jouer avec de l'humilité, mais aussi de l'agressivité et de l'intensité. C'est important contre Paris», a insisté le Portugais.
La pression ? Pas sur l'OM…
Il faut dire que cette mentalité agressive avait été payante pour l'OM. Au Parc en L1, le PSG avait déjoué en tombant dans ce piège avec des fautes répétées et une intensité pas toujours contrôlée. Le coach olympien compte donc s'appuyer sur les mêmes ingrédients pour préparer cette rencontre. Et au passage, il a également tenu à retirer la pression sur son groupe.
«L'OM ne gagne plus de titres depuis que le PSG a changé la face du football français. Ce n'est pas non plus de la faute de l'OM, mais la réalité du championnat le plus déséquilibré au monde. (…) Normalement, le PSG doit gagner toutes les coupes nationales. On va voir si on est capable de saisir cette opportunité, mais on n'a pas cette pression. Le PSG doit gagner parce qu'il y a 1,5 milliard d'investissements de différence entre nos deux clubs. Et ça, c'est la réalité», a terminé AVB. Avec agressivité et humilité, mais sans complexe ni pression, voici le plan clair de Villas-Boas pour défier Paris.
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