Sauf revirement de dernière minute, l'Olympique de Marseille s'apprête à accueillir Arkadiusz Milik (26 ans). Les négociations entre le club phocéen et Naples ont en effet atteint un stade très avancé et les positions des deux clubs sont très proches au sujet d'un prêt de 18 mois avec option d'achat obligatoire.
D'après le journaliste italien Gianluca Di Marzio, les ultimes tractations portent sur deux formules à l'étude pour le montant de l'OA, à savoir soit 8 millions d'euros (+ 5 M€ de bonus) ou 9 M€ (+ 4 M€ de bonus et 20 à 25 % sur une éventuelle revente).
La clause de la discorde
Signe que ce mouvement est très bien engagé, l'attaquant a même vidé son casier lundi d'après La Gazzetta dello Sport. Pourtant, les supporters marseillais risquent de devoir attendre un peu avant de pouvoir accueillir le Polonais. En effet, le contrat du buteur avec les Partenopei s'achève en juin prochain et le joueur doit au préalable s'entendre au sujet d'une prolongation avec son club actuel avant d'être cédé à l'OM.
Or, d'après le quotidien sportif, le Napoli souhaite en profiter pour inclure une clause interdisant à Milik de revenir en Serie A pour une durée de 4 ans ! Cette demande aurait du mal à passer du côté de l'attaquant, qui a d'ailleurs d'autres griefs à faire valoir. En effet, le natif de Tychy a posé des conditions pour rempiler et fait savoir qu'il exige que l'actuel 3e du Calcio retire les deux plaintes déposées à son encontre, une concernant une éventuelle violation des droits d'image et l'autre pour «insubordination» suite à l'épisode de la «mutinerie». Milik se plaindrait aussi d'une affaire d'impayés remontant au mois d'octobre.
L'OM victime collatérale
Ce dénouement compliqué n'a finalement rien de surprenant compte tenu des relations orageuses qu'entretient le Polonais avec son club. Pour rappel, le buteur a été écarté de l'équipe première suite à son refus de prolonger l'été dernier puis à cause de son transfert avorté à la Juventus Turin et à l'AS Rome. Depuis, les deux parties se rejettent les torts et s'attaquent sur le terrain judiciaire. Quoi qu'il en soit, Milik a un besoin urgent de jouer afin d'assurer sa place pour l'Euro. Si rien n'évolue, il devra se résoudre à faire des concessions le moment venu pour ne pas compromettre son départ. En attendant, c'est l'OM qui en fait les frais et doit patienter…
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