Mercato : le Real en position de force avec Ramos

Sergio Ramos est un monument du Real Madrid. Au club depuis 2005, le défenseur central y a tout gagné, réalisant même l'exploit de marquer 101 buts en 670 matchs. Une longévité exceptionnelle pour le champion du monde 2010 qui va devoir rapidement trancher dans le vif pour poursuivre ou non son aventure dans la capitale du Royaume, alors que son contrat expire en juin prochain. Mais alors qu'il était en position de force il y a encore quelque mois, le capitaine merengue semble avoir perdu la main.

Le Real s'en sort sans Ramos

En effet, le Real se comporte très bien sans lui ces dernières semaines. Alors que ses absences pour suspensions avaient été préjudiciables lors des deux dernières éditions de la Ligue des Champions, avec deux éliminations face à l'Ajax (2-1, 1-4) et Manchester City (1-2, 1-2), la Casa Blanca a su s'adapter pour gérer le 8e de finale aller contre l'Atalanta (1-0) mais surtout se hisser dans le dernier carré après une double confrontation maîtrisée face à Liverpool (3-1, 0-0). En Liga, ni l'Atletico Madrid (1-1), ni le FC Barcelone (2-1), n'ont d'ailleurs réussi à faire plier ses partenaires en 2021.

Avec seulement 20 matchs disputés, pour 22 rencontres manquées, cette saison, Ramos semble beaucoup moins indispensable. Tour à tour, Raphaël Varane, Eder Militao ou encore Nacho ont tenu la baraque pour compenser les absences répétées de leur leader charismatique, victime de nombreuses blessures musculaires et ligamentaires ces derniers mois (4 en 2020, 5 en 2021). Une réalité qui n'échappe logiquement pas aux dirigeants madrilènes, conscients qu'ils peuvent désormais mettre un peu plus la pression sur leur joueur de 35 ans.

Pérez ne bougera pas

Selon AS, Florentino Pérez n'a pas l'intention d'améliorer son offre initiale. Celle-ci comprend une prolongation d'une année seulement, alors que Ramos est favorable à une extension de bail de deux saisons supplémentaires, avec un salaire annuel inchangé estimé à 12 millions d'euros (hors réduction de 10% liée à la crise sanitaire). Un chèque à prendre ou à laisser pour l'Ibère, qui va devoir se décider au plus vite : rester dans un club qui veut toujours de lui avec un rôle majeur, sous certaines conditions, ou tenter sa chance ailleurs en espérant décrocher un dernier gros contrat.

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