OM : Milik allumé et pointé du doigt, le symbole de l'impuissance phocéenne

L'Olympique de Marseille va longtemps nourrir de gros regrets. Ambitieux en Ligue Europa Conférence, le club phocéen a été sorti par Feyenoord (2-3, 0-0) jeudi lors de la demi-finale. Et sur les deux matchs, les Phocéens ont été plombés par un secteur offensif défaillant.

Malgré deux buts inscrits à l'aller, les hommes de Jorge Sampaoli avaient manqué d'efficacité, notamment Bamba Dieng. Et au retour, le secteur offensif de l'OM a encore incarné un maillon faible.

Milik, l'incarnation d'une attaque à la rue

Si les Olympiens ont réalisé un début de partie plutôt intéressant avec deux situations dangereuses pour Dimitri Payet, la sortie sur blessure du milieu offensif, aligné dans un rôle de faux numéro 9, a changé les plans du coach marseillais. Lancé dès la 33e minute pour remplacer le Français, Arkadiusz Milik a ensuite symbolisé les problèmes offensifs de l'actuel 2e de la Ligue 1. Peu trouvé par ses partenaires, l'international polonais a mal négocié ses rares situations, avec des têtes trop tendres et surtout un contrôle totalement raté dans la surface alors qu'il se trouvait en bonne position.

«Si tu accumules ce que Dieng n'a pas transformé à l'aller, les erreurs techniques dans la surface au retour. Tout le monde chiale sans arrêt pour voir Milik, mais Milik a une occasion et ce n'est même pas un contrôle digne de la CFA. Après je veux bien qu'on tape sur Dieng, mais il a les pieds carrés, on le sait. (…) Milik lui je lui en veux ! Je lui en veux plus qu'à Dieng parce que lui tout le monde chiale pour qu'il joue, parce que lui-même pense que c'est un attaquant de classe internationale», a d'ailleurs fustigé le consultant de la radio RMC Daniel Riolo.

Un OM trop brouillon

Noté 3/10 par la rédaction de Maxifoot (voir Débrief et Notes ici), Milik n'a clairement pas été à la hauteur des attentes. Cependant, il n'est pas le seul responsable des défaillances marseillaises. Car à l'exception d'une autre opportunité loupée par Pol Lirola, les Phocéens ont été globalement inoffensifs. Et tous les joueurs qui composent l'attaque de l'OM n'ont pas été performants : Amine Harit a été généreux mais peu précis, Bamba Dieng a très peu pesé puis les entrants, Cédric Bakambu et Cengiz Ünder, n'ont strictement rien apporté. Pour réagir lors du sprint final en L1, Marseille va devoir retrouver les principes de sa devise : droit au but.

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