PSG : Al-Khelaïfi entre en guerre avec le Barça

Robert Lewandowski, Jules Koundé, Raphinha, Franck Kessié, Andreas Christensen, Hector Bellerin, Marcos Alonso… Le FC Barcelone a été l'un des grands animateurs du dernier mercato estival en attirant des recrues de premier plan.

Les montages financiers du Barça

Evidemment, le recrutement du club catalan n'est pas passé inaperçu. D'une part pour les joueurs de qualité recrutés ; d'autre part car les Blaugrana sont en proie à de graves difficultés économiques depuis plusieurs mois, le président Joan Laporta parlant même des «pires chiffres de l'histoire du Barça» lors de la présentation, en octobre dernier, du bilan financier pour la saison 2020-2021.

Face à sa situation financière compliquée, le FC Barcelone a vendu une partie de ses futurs droits TV et des parts de Barça Studios, responsable de l'exploitation des activités audiovisuelles du club, pour faire entrer de l'argent dans les caisses. Ces leviers économiques ont ainsi permis aux dirigeants barcelonais de réaliser un mercato XXL, tout en respectant les règles financières strictes du football espagnol.

N. Al-Khelaïfi - «Est-ce légal ? Pas sûr»

Mais cette pratique a surpris beaucoup de monde. A commencer par le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi. «Est-ce juste ? Non, ce n'est pas juste... Est-ce légal ? Je ne suis pas sûr» , a glissé pour Politico celui qui occupe également le rôle de président de l'Association européenne des clubs (ECA), avant de laisser entendre que l'UEFA allait mener son enquête : «S'ils les autorisent, d'autres feront de même. (...) L'UEFA a bien sûr ses propres règles financières. C'est sûr qu'ils vont tout regarder.»

Ces remarques viennent s'ajouter aux diverses piques lancées par «NAK» au football espagnol, au Barça en particulier. Il avait récemment pointé le «niveau d'endettement dangereux» et «l'injection magique de capitaux» du club catalan. Ce qui lui avait valu une réponse salée du président de la Liga, Javier Tebas. «Il n'y a pas de magie. Le FC Barcelone a vendu une partie de ses actifs pour couvrir ses pertes. Au PSG, à la place, vous ouvrez le robinet à pétrole» , avait lancé le dirigeant espagnol. Une passe d'armes qui est bien partie pour durer...

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