

Le milieu du FC Metz, Miralem Pjanic (18 ans, 32 matchs et 4 buts en Ligue 1 cette saison) va s'engager pour les cinq prochaines saisons avec l'Olympique Lyonnais. «J'avais des sollicitations de l'étranger, notamment de Barcelone, de l'Atletico Madrid, d'Aston Villa et de la Fiorentina, mais je voulais rester en France. Et c'est tout logiquement que j'ai regardé vers l'OL. Il y a de quoi travailler. J'ai fait le meilleur choix» , relaie le quotidien Le Progrès. «Je n'ai pas peur. Lyon recense de grands joueurs. Je sais que je vais progresser à leurs côtés. Je viens dans un grand club et je vais tout faire pour y rester. Je dois acquérir de l'expérience et progresser dans tous les domaines, notamment au plan physique» .
J.-M. Aulas – «transformer des espoirs en internationaux»
Après une saison seulement parmi l'élite française, le Luxembourgeois n'a pas pris le risque de griller les étapes et mettre sa carrière en danger en rejoignant trop vite un club étranger très huppé. Comme Pjanic, Hugo Lloris (21 ans, 30 matchs en Ligue 1 cette saison) a aussi fait le choix de la continuité. Le gardien niçois était pourtant à deux doigts de rejoindre le Milan AC. Mais l'annonce du départ de Grégory Coupet a tout changé. «L'OL était vraiment décidé, a montré beaucoup plus de volonté et est parvenu à me convaincre. Dès que Coupet s'est décidé à partir, l'OL a fait en sorte que je sois une priorité, alors que les Milanais ne se sont pas donnés les moyens de me persuader» .
Ce n'est pas nouveau, Jean-Michel Aulas aime puiser dans le vivier de la Ligue 1 les éléments les plus prometteurs. Le président lyonnais estime que ses deux nouveaux joyaux ont la capacité de s'imposer rapidement. «Hugo a su mettre en avant cette capacité de l'OL à transformer des espoirs en internationaux A. Il y a aussi le cadre de Lyon qui est clair. Il va venir, je l'espère comme titulaire. Rémy Vercoutre a prolongé, lui, pour une période de deux ans mais il y a un "gentleman agreement" pour permettre à Hugo de jouer et d'être a priori le titulaire» . Après la frénésie des départs précoces depuis une décennie, la nouvelle génération aurait-elle la tête sur les épaules ?