Lille : Palmieri règle ses comptes avec Passi et Béria !

Julian Palmieri n'a rien perdu de son art de tacler. Dans une interview accordée à la chaîne YouTube Colinterview - Oh My Goal, le latéral gauche de 36 ans est notamment revenu sur sa saison avec le Lille OSC en 2016-2017. En chaussant des crampons bien affûtés !

L'enterrement de sa maman

Au moment d'évoquer son passage au LOSC, celui qui évolue désormais chez les amateurs du FC Lupinu, en Corse, s'est lâché sur son entraîneur de l'époque, Franck Passi. La raison ? Il n'a pas digéré l'attitude du technicien, désormais adjoint de Laurent Blanc à Lyon, alors qu'il venait de faire un gros sacrifice personnel après le décès de sa mère.

«Je n'ai pas eu le temps de faire mon deuil, raconte-t-il. Ma maman est morte le mardi. J'y suis allé (en Corse) le mercredi et l'après-midi, ils m'appellent pour me dire que Franck Béria se blesse et qu'ils n'ont personne en arrière gauche. Ils m'ont demandé si je pouvais jouer, c'est-à-dire rater l'enterrement de ma maman. Je suis un soldat et je me dois de répondre aux attentes de mon supérieur, c'est ma manière de penser.»

J. Palmieri – «Passi n'a aucune valeur»

L'ancien Bastiais dispute donc le match contre Montpellier (3-0), ratant l'enterrement de sa mère. «J'ai joué ce match et j'avais été très bon. J'avais fini en pleurs» , se souvient-il. Il enchaînera même la semaine suivante face à Metz (0-2). Avant de disparaître des radars de Passi. «A partir de là, il m'a mis en tribune et ne m'a plus fait rejouer. Il ne m'a jamais donné d'explications» , glisse Palmieri, avant de se lâcher : «Pour moi, ce mec n'a aucune valeur.»

«Dernièrement, j'ai reçu deux mails pour une demande d'interview, pour donner des infos sur Franck Passi. J'ai répondu que rien de bon ne sortirait de ma bouche concernant cet homme parce qu'il n'est pas honnête, il n'est pas franc du collier. (…) J'étais tout le temps 17e (sur la feuille de match, soit celui qui restait en tribunes). Je pense qu'à un moment donné, il se foutait même de ma gueule» , a lancé le natif de Lyon.

Le secret de Béria

Ensuite, Palmieri a aussi évoqué l'attitude de Franck Béria, qui était son concurrent à son poste dans l'effectif. «J'ai mal vécu le fait qu'il me l'a fait à l'envers. On ne comprenait pas trop pourquoi, à la fin de l'entraînement, il prenait sa voiture et se cachait pour aller dans le bureau des dirigeants. Sauf que nous on le voyait» , se rappelle-t-il.

Les joueurs ont finalement compris en fin de saison, lorsque Béria a été nommé bras droit de Luis Campos. «A la fin de la saison, alors qu'il était encore joueur avec nous 15 jours avant, c'est lui qui nous a appelés, Rio (Mavuba), Vincent Enyeama et Marko Basa, pour nous dire qu'on était écarté du groupe et qu'on reprendrait le 14 juillet dans un autre vestiaire. J'ai compris pourquoi je ne jouais plus…» , a lâché Palmieri, qui a tout de même avoué avoir adoré sa vie à Lille et les Lillois.

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