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le 05/06/2023 à 16h14

OM : le bilan de la saison, Tudor, le futur coach, Zidane, Sanchez, Payet, le mercato... Les réponses de Longoria

OM : le bilan de la saison, Tudor, le futur coach, Zidane, Sanchez, Payet, le mercato... Les réponses de Longoria
Pablo Longoria a livré ses vérités face à la presse.
Présent en conférence de presse ce lundi, le président de l'Olympique de Marseille Pablo Longoria a réalisé un grand bilan de la saison 2022-2023. Cash dans son analyse, l'Espagnol a également répondu aux questions sur l'actualité du club phocéen.

Le président de l'Olympique de Marseille Pablo Longoria a une tradition pour clôturer une saison : se présenter devant les médias pour réaliser un grand bilan.


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Ce lundi, l'Espagnol a donc pris le temps de répondre à toutes les questions pour analyser l'exercice 2022-2023, mais aussi pour s'exprimer sur l'actualité du club phocéen. Maxifoot vous propose de retrouver les réponses les plus marquantes du patron de l'OM.

Le bilan de la saison, une fin qui ne passe pas…

«Je considère que c'est une saison marquée par trois moments. Très longue avec la Coupe du monde, c'était particulier. Mais ce n'est pas une excuse, tout le monde a joué dans les mêmes conditions. (...) Sur la première partie de la saison, On avait fixé les objectifs de se qualifier pour la Ligue des Champions. Est-ce que l'objectif est atteint ? Pas encore. Les tours préliminaires, c'est une vie supplémentaire pour la qualification. C'est toujours l'objectif, c'est très important pour le projet. Si quelqu'un m'avait dit qu'on allait finir 3e lors du stage en Angleterre avec les difficultés du changement, j'aurais été content.»

«La participation en C1 nous a fait grandir. Le bilan a été plus positif que par le passé, avec une possible qualification jusqu'à la fin. En même temps, ce n'est cependant pas acceptable de tout perdre dans les derniers moments d'un match. Après la Coupe du monde, on a fait une très bonne préparation, sur le plan physique et pour poser des concepts de jeu, c'était le meilleur moment de la saison sur le plan des résultats. Puis il y a eu le PSG puis Annecy et la tendance a changé. Il y a des choses qui m'ont moins plu, la perte d'humilité dans les moments très positifs. On a ressenti du confort et on a perdu de l'humilité. Du président au dernier joueur de l'effectif. Et je vais donner un exemple, je l'assume : j'ai donné une interview après le PSG, j'ai été pris dans l'euphorie. C'est ma faute.»

«Après Lens, il y a eu de la négativité dans l'ambiance. Il y a un respect à avoir envers l'institution pour finir avec une tendance positive. Ce qu'on a vécu sur les dernières semaines, ce n'est pas acceptable. Cela aide à prendre des décisions, ce n'est pas acceptable. On tient un discours d'exigence et de rigueur depuis le 1er jour, tu ne peux pas accepter de finir comme ça. Cela change la vision que l'on a de certains. Faire ça contre Brest, ce n'est pas avoir de respect pour l'institution. On a besoin de personnalité, de plus de courage et de quelqu'un qui peut tenir plus la situation en main avec plus de leadership. On a vu des choses inacceptables et lamentables. (…) Tous les actes ont des conséquences. Tu ne pouvais pas ne pas honorer le dernier match à domicile contre Brest. Tu ne pouvais pas ne pas honorer le déplacement à Ajaccio avec des gens qui se déplacent avec toi. C'est étonnant et cela aura des conséquences.»

Le départ de Tudor et sa gestion

«Donner toujours de l'importance à un entraîneur dans un club est une erreur. On le répète toujours, il y a trois niveaux : le club, l'entraîneur et les joueurs. Il faut tenir compte du contexte, il est très demandant avec une grande charge émotionnelle. Ici, le 100% n'est pas totalement suffisant. (…) Je ne suis pas content d'avoir subi la démission de Sampaoli en juillet dernier et de la volonté de Tudor de ne pas continuer. Mais de l'autre côté, le football moderne est comme ça.»


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«Tout le monde a commis des erreurs. Mais il y a une chose importante : le principe d'autorité d'un entraîneur dans les clubs où je travaille, ce sont des valeurs primaires qui ne sont pas négociables. Le respect doit tenir dans le temps, c'est le plus important de cette saison. Donner de l'autorité aux joueurs, ce n'est jamais une bonne question. Quand un coach gère un groupe de 20 ou 21 joueurs, il faut une gestion collective et avoir une intelligence émotionnelle au quotidien.»

Ses attentes pour le futur coach

«Il y a des contacts oui, c'est normal. C'est important de bien établir le profil du coach et de bien le connaître pour ouvrir un cycle avec de la réussite. On doit prendre plusieurs choses en considération, le profil, la hiérarchie dans le club car des choses ne sont pas négociables. Et surtout donner de la continuité aux valeurs en construction, très importantes pour l'institution : le travail, la rigueur, l'exigence et la discipline. Ce sont des choses non-négociables. Puis le style de jeu qui correspond aux souhaits du club. Il y a des styles qui ne collent pas avec Marseille. Tu peux gagner avec plusieurs idées dans le foot, mais ici ce n'est pas négociable. On doit faire du Vélodrome une force, pas une faiblesse. On doit donc jouer d'une façon qui plait à notre public, qui est passionné. Avec du jeu offensif avec des transitions offensives et de la vitesse. Il faut du piment offensivement.»

Un refus d'agir dans l'urgence

«Difficile de donner une date. Plus tôt on l'a, mieux c'est. Mais on ne doit pas tomber dans la précipitation. Il faut trouver le bon profil, l'envie, la personnalité et le jeu qui s'adapte à ce qu'on veut proposer.»


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Zidane ou Galtier dans le viseur ?

«Pour dire la vérité, parler maintenant des profils individuels d'un entraîneur serait un manque de respect de notre côté. Et ça entrainerait des difficultés. Les discussions avec un entraîneur doivent toujours rester dans le privé. La partie qui fait fuiter des informations, particulièrement pour un entraîneur, il y a un code primaire dans les négociations au football, ça ne doit jamais sortir. Celui qui ne respecte pas ça, ne respecte pas le code primaire du football.»

Parler français pour le coach, un message cash

«Trois choses. La langue du football est universelle. En même temps, c'est un plus de parler français, car c'est la langue qu'on parle tous ici. Même au niveau de la direction. On a la règle de parler français, c'est une question de respect et d'adaptation dans l'environnement. C'est un plus. Enfin, je ne vais plus accepter, je le répète je ne vais plus accepter d'avoir un coach qui ne parle pas français à la fin d'une saison. Quand je suis arrivé en Italie, en trois mois, je devais parler italien. J'étais obligé. C'est le respect d'une culture, d'une institution et des supporters. C'est nécessaire.»

Une envie claire avec Sanchez, mais…

«On lui a proposé de continuer avec nous, on a des discussions avec son agent. On lui a exprimé notre volonté de continuer le projet avec lui. On est d'accord pour dire qu'il a un niveau international. Très haut. Notre intention est de continuer avec lui car il nous a apporté beaucoup de choses. Après il y a la donnée économique, avec la montée en puissance des championnats au Moyen-Orient, ça pose la question pour beaucoup de joueurs en Europe. Car il y a beaucoup d'argent à gagner, et c'est acceptable. Je crois qu'il s'est senti aimé et respecté ici. Tous les deux, on est à l'écoute. En vérité, la discussion a débuté de façon positive. Après, on verra la suite, Javier Ribalta a parlé avec son agent hier, maintenant on est dans des conservations. (...) On l'a respecté avec notre proposition, avec un salaire plus intéressant que cette saison.»

Payet et Kolasinac, c'est plus flou

«Dimitri ? Il a un an en plus de contrat. On a eu des discussions individuelles en regardant sa situation personnelle. Sur les dernières semaines, on a parlé de ses ambitions. C'est constructif. Il doit y avoir des discussions constructives avec le coach qui va arriver, et pas seulement pour Dimitri. Pour moi, c'est un consensus avec le coach. On doit savoir comment jouer avec le nouveau coach.»

«Il y a eu des conversations ces dernières semaines pour Sead. Il y a eu un premier moment de négociations, elles se sont intensifiées maintenant. Dans la réflexion générale, il faudra analyser avec le nouveau coach le profil de Sead. Il a un profil particulier puisqu'il peut jouer en défense centrale ou en latéral gauche très défensif. Il faudra voir avec le nouveau coach. (...) On a un très grand respect pour lui, pour son professionnalisme, on apprécie son caractère et sa personnalité.»

Lopez conforté

«Le recrutement d'un gardien ? Je considère la saison de Pau comme très positive. En plus, il a eu des moments difficiles à cause de la configuration de l'équipe, car il doit gérer des duels. Notre façon de jouer, c'est vraiment dur pour un gardien. (…) Je suis très satisfait de sa saison. Il a connu des améliorations, il a dominé dans sa surface. J'aimerais continuer dans cette dynamique.»

L'OM attractif au mercato

«Sans la qualification assurée en Ligue des Champions, c'est plus difficile. Car il y a un groupe de joueurs, à un certain niveau en Europe, qui cherche la Ligue des Champions. En même temps, c'est un pari que des joueurs doivent faire. On est plutôt attractif pour beaucoup de joueurs qui veulent venir ici. Sur les réponses reçues, je m'attendais à pire dans les conversations.»

Une bonne situation économique

«On est dans une direction correcte. On va faire le meilleur résultat économique depuis longtemps. C'est le résultat de beaucoup de rigueur. On a un accélérateur, c'est CVC. Le projet est d'arriver en 2024-2025 avec la plus grande stabilité économique possible. Je suis content de la tendance économique actuelle.»

Que pensez-vous des propos du président de l'Olympique de Marseille Pablo Longoria ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …

Par Damien Da Silva, le 05/06/2023 à 16h14

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