Lens, Séville, Monaco, Inter Milan, Valence, Atletico Madrid et maintenant l'Olympique de Marseille : Geoffrey Kondogbia dispose d'un joli CV, et certains ont pu être étonnés de le voir revenir en Ligue 1 cet été.
Le mal du pays ? «Je n'ai pas pris ma décision par rapport au pays, mais plutôt par rapport au club. Ce qui m'a attiré, c'est l'OM. J'avais des opportunités pour partir en Premier League, une destination qui me plaisait beaucoup, mais quand l'OM s'est présenté, disons que ça a changé mes convictions…», a-t-il révélé lors d'un long entretien accordé à L'Équipe.
Séduit par la passion, conquis par le projet
Et son choix n'a pas non plus été dicté par la présence de son ex-entraîneur à Valence, Marcelino, sur le banc marseillais. «C'est la passion du club, de la ville, qui m'ont attiré. On joue au foot pour les émotions, pour la passion, alors quand l'OM te contacte, ça résonne en toi. (…) Je l'ai su, pour le coach, bien après dans les discussions que j'avais avec Pablo Longoria. On a commencé à parler relativement tôt avec le président», a poursuivi celui qui a remporté le Mondial U20 en 2013, avec Paul Pogba et compagnie.
Kondogbia a été séduit par la passion, et il a été conquis par le projet. Qui se veut ambitieux. «Je ne voulais pas que ce ne soit qu'un mariage sur les sentiments, a martelé le milieu de terrain de 30 ans. J'avais besoin de prendre du temps pour mieux comprendre le concept. Au-delà des hommes, du coach, du président, ce qui m'intéressait, c'était de pouvoir être dans une équipe compétitive.» Il a été servi avec les arrivées de Pierre-Emerick Aubameyang, Ismaïla Sarr ou encore Renan Lodi. Et Marcelino, bien évidemment.
Kondogbia heureux de retrouver Marcelino
Ensemble, les deux hommes ont notamment remporté la Coupe du Roi avec Valence, en 2019. «Au-delà de l'aspect professionnel, c'est quelqu'un que j'apprécie parce qu'il est franc, direct. Il est également très humain, c'est toujours agréable, a souligné l'international centrafricain. C'est une pression supplémentaire pour moi parce qu'il ne va pas hésiter à me rentrer dedans et à me dire les choses.» Et il n'hésitera pas non plus à en faire un titulaire. Sans doute indiscutable, malgré la forte concurrence.
Car Valentin Rongier, Jordan Veretout, Mattéo Guendouzi, Azzedine Ounahi et Pape Gueye sont toujours là, même si l'un d'entre eux devrait finir par quitter l'OM cet été. «Si je n'ai pas cette concurrence, je ne me sens pas vivant, a répondu l'ancien Monégasque. C'est ce qui nous permet à tous d'avancer, d'être meilleurs chaque jour. J'ai toujours été habitué à ça, j'ai besoin de cette dose d'adrénaline.» Entre la concurrence, le Stade Vélodrome et l'actualité toujours brûlante à Marseille, Kondogbia risque d'être servi…
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