Neymar assigné aux prud'hommes pour travail dissimulé

Les galères s'enchaînent pour Neymar (31 ans). La dernière, si elle est vérifiée, ne serait pas volée. Gravement blessé à un genou et out jusqu'en octobre prochain, l'attaquant d'Al Hilal a été assigné aux prud'hommes. Pourquoi ?

Des conditions de travail très précaires

Selon Le Parisien, une mère de famille brésilienne vivant en France sans papiers réclame 368 000€ à son compatriote pour emploi dissimulé. Cette femme assure avoir travaillé comme une acharnée sans avoir été déclarée entre janvier 2021 et octobre 2022. «9 heures par jour en semaine, assortis de 6 heures supplémentaires le vendredi et le samedi soir. Le dimanche, sa journée est de 7 heures. Soit plus de 20 heures par rapport à la durée conventionnelle du travail pour une employée de maison, qui est de 40 h par semaine» , assure le quotidien régional.

La mère de 4 enfants, qui a travaillé jusqu'à 15 jours avant son accouchement prématuré et ce sans suivi médical, n'a plus eu de contacts avec Neymar et son entourage après la naissance de son enfant. «En situation de grande détresse» , elle s'est tournée vers «le Secours populaire et les Restos du coeur pour loger et nourrir sa famille» . «Elle frappe également à la porte des Femmes de la résistance, une association qui vient en aide aux femmes brésiliennes en situation de précarité ou victimes de violences conjugales» .

Neymar a fait preuve «d'inhumanité»

Sans contrat de travail, payée en espèces pour ne pas laisser de traces, privée de rémunération pour ses heures supplémentaires et sans jour de congé, la femme de 35 ans s'occupait de faire le ménage ou encore de faire les ongles de la compagne du joueur. Elle a pris soin de noter «toutes ses heures travaillées dans un cahier d'école à petits carreaux» et gardes des échanges de SMS sur l'application WhatsApp avec d'Isabel J, l'assistante manager de la star, pour justifier son récit.

«Neymar a exploité la précarité de notre cliente pour lui imposer des conditions de travail indignes, en violation des règles élémentaires du droit du travail. Nous déplorons qu'une telle personnalité ait pu faire preuve d'autant d'inhumanité, allant même jusqu'à chasser notre cliente de chez lui à quelques jours d'accoucher de façon prématurée, alors qu'elle se plaignait de douleurs» , ont expliqué les avocats de la plaignante. «Nous envisageons désormais de donner à ce dossier les suites pénales qu'il mérite.»

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