Euro 2024 : l'Ukraine crie au scandale après un penalty non-sifflé contre l'Italie

L'Italie pousse un gros ouf de soulagement. Après avoir raté la Coupe du monde 2022 au Qatar, la Nazionale s'est qualifiée de justesse pour l'Euro 2024 avec un nul contre l'Ukraine (0-0) lors de la dernière journée des éliminatoires. Un match marqué néanmoins par une polémique arbitrale dans les dernières minutes.

Bousculés en fin de rencontre, les Italiens auraient pu concéder un penalty à la 93e minute après une intervention de Bryan Cristante sur Mykhaïlo Mudryk dans la surface italienne. Si le contact est léger, mais bien réel, l'arbitre Jesus Gil Manzano a décidé de laisser jouer. A vitesse réelle, sa décision peut se comprendre. En revanche, celle prise par la VAR de ne pas demander à l'homme en noir de vérifier les images est plus contestable.

«UEFA Mafia ?» , titre un média ukrainien

C'est l'avis de Serguei Rebrov. «Pour moi, c'était un penalty, cela ne fait aucun doute. Mais ce n'est pas à nous de décider. L'arbitre n'a pas été appelé pour vérifier. Il y a la VAR, qui n'a visiblement pas jugé opportun d'appeler l'arbitre devant l'écran» , a pesté le sélectionneur ukrainien après la rencontre. En Ukraine, le média XSport s'est montré plus dur que le technicien en titrant un article «UEFA Mafia ?» .

Les récentes déclarations du président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, n'ont pas été oubliées en Ukraine et elles ajoutent une pointe de soupçon sur le scénario du match. «L'Italie doit se qualifier pour le Championnat d'Europe 2024, sinon ce serait un désastre» , déclarait le dirigeant, il y a quelques semaines.

«L'assistant du VAR s'était enfui un instant aux toilettes»

En Italie, les médias reconnaissent l'existence d'un contact sur Mudryk mais estiment que le joueur de Chelsea en a rajouté. «Le pied de Cristante semble le toucher, lui tombe comme frappé par une décharge électrique» , juge La Gazzetta dello Sport. Pour Tuttosport, «l'intervention de Cristante est très risquée, mais la sensation est que Mudryk s'envole : une quasi simulation» . En revanche, le Corriere dello Sport paraît plus embarrassé.

«Il faut être honnête, et éviter d'énumérer les nombreuses erreurs d'arbitrage qui, dans le passé, nous ont privé de succès, de titres et abîmé le foie : dans les dernières secondes, l'arbitre Gil Manzano a fait semblant de ne pas voir le penalty qui aurait permis à l'Ukraine de profiter d'une belle occasion. L'assistant du VAR s'était enfui un instant aux toilettes (prostate enflammée, j'imagine). Bref, ça ne s'est pas bien passé, mais très bien passé» , ose le quotidien dans son édito. Après avoir encore tremblé dans les qualifications, l'Italie a vu la chance lui sourire lundi soir.

L'action litigieuse à la 93e minute du match entre l'Italie et l'Ukraine

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