Reims : en pleine tempête, Still sort du silence
«Cela a été très agité et mon téléphone n'a pas arrêté de sonner.» Mercredi, Will Still a connu une journée très animée après la parution d'un article dans L'Equipe concernant son avenir. D'après le quotidien sportif, l'entraîneur de Reims, sous contrat jusqu'en juin 2025, tente de devenir le nouveau manager de Sunderland, en D2 anglaise. Une révélation qui a fait beaucoup parler en Champagne et en France.
Présent en conférence de presse ce jeudi, le coach rémois est revenu sur cette rumeur. «Je ne peux nier le fait qu'il y ait de l'intérêt pour moi, ça je le confirme, a confié le technicien. Comme il y en a eu par le passé, comme cet été et ces dernières semaines. C'est assez flatteur sans être arrogant du tout ou sans être prétentieux. Mon agent m'en a parlé parce que des clubs l'ont appelé. Il y en a plusieurs. Mais, pour l'instant, je suis l'entraîneur du Stade de Reims.»
Still va rester s'il ne se fait pas «virer»
Relancé par un journaliste qui lui demandait s'il sera toujours sur le banc de Reims à la fin de la saison, le technicien de 31 ans a répondu par l'affirmative. «A part si le Stade de Reims veut me virer parce que l'on perd des matchs» , a-t-il précisé. Pour le moment, ce n'est pas au programme. Malgré trois défaites lors des quatre derniers matchs - contre le PSG (0-3), Rennes (1-3) et Nice (1-2) - , la direction rémoise continue de faire confiance à un entraîneur très apprécié pour son travail.
Face à la presse, Still a confirmé avoir traversé la Manche ces derniers jours mais pas pour des raisons liées au football : «Lundi, je me suis rendu à Londres mais pour aller voir ma copine qui est anglaise et qui habite à Londres. Je pense que je suis devenu un client fidèle d'Eurostar parce que ça fait trois ou quatre mois que je fais des allers-retours toutes les semaines pour aller voir ma copine.» C'est aussi la version qu'il a racontée à ses joueurs : «J'ai dû leur expliquer pour la toute première fois que j'étais en couple avec quelqu'un à Londres, ils se sont foutus de ma gueule.»
W. Still - «je ne suis pas con à ce point-là»
Pour sa première polémique, le jeune coach a choisi l'humour pour se défendre. «Eurostar, si vous m'entendez, je veux bien un prix fidélité» , a-t-il lancé. «On m'avait prévenu qu'à la moindre occasion les gens allaient essayer de changer l'image que j'ai, de me faire passer pour un mercenaire, avoue-t-il. Ça me fait rire plus qu'autre chose. C'est comme dire que je vais envoyer un CV à Manchester United parce qu'Erik ten Hag est sous pression... Je ne suis pas le plus intelligent, mais je ne suis pas con à ce point-là.»
Malgré toute cette agitation autour de son avenir, le natif de Braine-l'Alleud ne cache pas son ambition d'entraîner un jour en Angleterre, mais pas tout de suite. «Je n'ai jamais caché le fait que j'étais ambitieux, le fait que je voulais aller vers d'autres championnats dont l'Angleterre. Je reste ambitieux, ouvert à tout mais ce n'est la priorité absolue à ce jour» , a-t-il conclu. L'été prochain, en revanche, ce sera peut-être une autre histoire.
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