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le 18/02/2024 à 12h47

Lorient : Bakayoko, une carrière à relancer

Lorient : Bakayoko, une carrière à relancer
À Lorient, Bakayoko n'est pas encore indiscutable.
La carrière de Tiémoué Bakayoko a pris une drôle de tournure après son brillant passage à l'AS Monaco, et une première saison réussie à Chelsea. Aujourd'hui à Lorient, où il n'est pas indiscutable, le milieu de terrain préfère avancer sans regret, et reste confiant pour la suite.

Retour en 2017. Champion de France avec l'AS Monaco, demi-finaliste de la Ligue des Champions et sélectionné pour la première fois en équipe de France, Tiémoué Bakayoko vit les plus belles heures de sa carrière, mais ne le sait pas encore. Car cette dernière a pris une drôle de tournure par la suite.

Le Paris Saint-Germain et Chelsea se battent alors pour obtenir sa signature, et le milieu de terrain choisit les Blues. Un choix d'abord payant.

Chelsea sous Sarri, puis les prêts…

«J'ai beaucoup hésité à partir de Monaco. Je pensais rester en France, rejoindre ce qui se fait de mieux, le PSG. Mais j'ai aussi toujours voulu avoir une expérience à l'étranger. Alors, quand Chelsea, mon club de coeur après le PSG, s'est présenté, c'était difficile de refuser. (…) Je tire beaucoup de positif de ma première saison avec Antonio Conte, puis Maurizio Sarri arrive avec Jorginho et il ne me parle pas. J'ai su qu'il fallait que je parte», raconte le joueur de 29 ans dans L'Équipe ce dimanche.

Place aux prêts. Certains réussis, d'autres non, mais toujours le même problème en fin de saison. «Il y avait des options d'achat énormes, à chaque fois, regrette Bakayoko. À la fin de ma première année à Milan (2018-2019), où j'ai pu montrer toute l'étendue de mon football, je devais rester, mais c'était 40 millions d'euros ! Je reviens donc à Monaco pour une saison de merde, à cause du Covid.» Après le Rocher, direction Naples pour «une saison complète», puis retour à Milan pour un prêt de deux ans.

Deux ans à Milan, son seul regret

«Je pense que l'institution me voulait, mais pas le coach Stefano Pioli. (…) La dernière saison, je suis souvent dans le groupe mais sans entrer. J'aurais préféré rester chez moi, avec mes enfants, à regarder les matchs à la télé. Le seul regret dans ma carrière, c'est ce prêt de deux ans, je n'aurais dû signer qu'un an», confie celui qui est ensuite retourné à Chelsea, en fin de contrat, avant de rejoindre Lorient librement. Où il s'attendait à faire mieux, comme il le reconnaît en toute franchise.

«On tape toujours sur le coach Régis Le Bris, mais on a aussi, les joueurs, notre part de responsabilité. C'est aussi mon cas. J'ai eu plein de petites blessures qui m'ont éloigné des terrains. Je ne suis pas déçu de mes performances, mais moi, le club et la France entière espérons plus», confirme le joueur formé à Rennes, qui ne désespère pas de rejouer un jour pour une sélection nationale. Sans doute pas avec l'équipe de France, mais potentiellement avec la Côte d'Ivoire, récente championne d'Afrique.

«Quand je suis appelé en équipe de France (en mars 2017, ndlr), je suis plus proche de la Côte d'Ivoire, même si les Bleus restent le rêve ultime. Quand on a une double nationalité, vous ne vous rendez pas compte à quel point c'est difficile de choisir. Entre le moment où Didier Deschamps m'a appelé et celui où j'ai dit oui, je n'ai pas mangé durant deux jours, j'avais la boule au ventre, se remémore Bakayoko. Si je devais maintenant jouer pour la Côte d'Ivoire (lui qui n'a disputé qu'un amical avec les Bleus, ndlr), j'aurais l'impression de me désavouer. Mais j'ai un peu évolué, je ne dis pas non, je ne dis pas oui…» Avant de rêver d'une sélection, Bakayoko va devoir faire mieux en club.

D'après vous, Tiémoué Bakayoko rejouera-t-il un jour pour une sélection nationale ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…

Par Gilles Campos, le 18/02/2024 à 12h47

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