PSG : Mbappé accepte son nouveau statut

En quittant la pelouse du Parc des Princes dimanche, Kylian Mbappé n'a montré aucun signe de frustration ni d'étonnement. Comme s'il s'attendait à un geste fort du coach Luis Enrique.

L'attaquant du Paris Saint-Germain a pourtant l'habitude de disputer tous les matchs en intégralité. Surtout lorsque l'adversaire est aussi coriace que Rennes (1-1) dimanche.

Mbappé n'est pas vexé

Mais la donne a changé pour le Français remplacé par Gonçalo Ramos dès la 65e minute. Après l'annonce de son départ au président Nasser Al-Khelaïfi, Mbappé ne bénéficie plus du même traitement.

Luis Enrique, qui n'a pas aimé le timing de sa révélation, a expliqué aux médias que le PSG devait apprendre à jouer sans son meilleur buteur. Mbappé peut donc se préparer à passer plus de temps sur le banc durant ses derniers mois dans la capitale. Connaissant le côté compétiteur du numéro 7, la situation sera forcément difficile à avaler. Mais l'ancien Monégasque, contrairement à ses supérieurs, n'est apparemment pas vexé.

Pour Di Meco, «c'est bidon»

La radio RMC affirme que l'international tricolore accepte ce nouveau traitement. Il est vrai que Mbappé n'a pas subi un énorme déclassement. D'ailleurs, le PSG rappelle à nos confrères que les prochains matchs à Monaco vendredi (21h) et contre la Real Sociedad le 5 mars (21h) en Ligue des Champions seront importants. D'où la nécessité de le ménager. Ce n'est pas tout à fait la version de Luis Enrique. Celle qui n'a absolument pas convaincu Eric Di Meco.

Le consultant, peut-être comme Mbappé, ne voit pas le coach parisien se priver de son attaquant dans les moments les plus importants. «Moi j'attends que le grand Luis Enrique le fasse sortir à la mi-temps contre la Real Sociedad par exemple. On verra s'il va faire du coaching et s'il va gérer Mbappé... C'est bidon, a estimé l'ancien Marseillais sur RMC. Tu ne gères pas Mbappé comme les autres, ça n'existe pas et ça n'a jamais existé.»

Le Bondynois répondra sur le terrain

«(...) On l'a sorti à la 65e minute d'un match où en réalité, tu n'en as rien à secouer, parce que tu es déjà champion, a ajouté Di Meco. Et là on dit : «vous avez vu Luis Enrique ? Il a des cojones !» Mais non, c'est bidon. Le projet tourné vers le collectif, ça n'a jamais existé.» D'autant que le collectif parisien a montré ses limites cette saison. Cela n'a sûrement pas échappé à Mbappé qui tiendra à répondre sur le terrain, histoire de rappeler que le PSG ne peut pas se passer de lui.

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