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le 25/03/2024 à 11h04

OM : son amour pour le club, la désillusion Annecy, Tudor... Les souvenirs de Guendouzi

OM : son amour pour le club, la désillusion Annecy, Tudor... Les souvenirs de Guendouzi
Mattéo Guendouzi a vécu de très bons moments à l'OM.
Avant de retrouver le Vélodrome mardi, à l'occasion d'un amical entre la France et le Chili, le milieu de terrain Mattéo Guendouzi est revenu sur son passage à l'Olympique de Marseille. L'occasion pour le sociétaire de la Lazio de clamer son amour pour le club phocéen et d'évoquer quelques souvenirs positifs comme négatifs.

Passé par les équipes de jeunes du Paris Saint-Germain, Mattéo Guendouzi aurait bien pu bénéficier d'un accueil hostile lors de son arrivée à l'Olympique de Marseille à l'été 2021. Mais avec sa grinta et son caractère bien trempé, le milieu de terrain a rapidement gagné la sympathie du Vélodrome et finalement mis tout le monde d'accord.

Un véritable match entre l'international français et les Phocéens, avant une fin de collaboration plus mitigée l'été dernier et un départ presque dans l'anonymat au sortir d'une élimination face au Panathinaïkos (0-1, 2-1 3-5 tab) en tour préliminaire de Ligue des Champions. Malgré tout, l'international français reste très attaché à l'OM.

Guendouzi toujours amoureux de l'OM

Alors qu'il va retrouver le public marseillais mardi, lors d'un amical entre l'équipe de France et le Chili, le joueur de la Lazio a clamé son amour pour Marseille et le Vél'. «Je le répéterai toujours : avec Marseille, c'était un vrai coup de foudre, un vrai coup de coeur pour le club, la ville et ses supporters. Dès les premiers matchs, à domicile ou à l'extérieur, j'ai senti une ferveur que je ne retrouverai jamais ailleurs. C'est pour ça que tout le monde a dit que j'étais fait pour le club. Je me suis senti comme à la maison dès le départ. (…) S'imposer dans un club comme l'OM, avec la pression qu'il y a, pouvoir y faire deux belles saisons, ça vous marque au fer rouge», a lancé Guendouzi ce lundi dans les colonnes du journal Le Parisien.

La tête remplie de bons souvenirs au moment d'évoquer l'OM, le footballeur de 24 ans garde par contre un immense regret : celui de n'avoir rien gagné sur la Canebière. Avec un traumatisme bien identifié, l'élimination en quart de finale de la Coupe de France contre Annecy (2-2, 6-7 tab), pensionnaire de Ligue 2, la saison dernière. «Ne pas avoir gagné de trophée avec l'OM est un grand regret. Notamment la Coupe de France en 2023. Quand tu élimines Rennes puis le PSG pour perdre ensuite chez toi contre Annecy... Ça a été un coup de massue, une faute professionnelle», déplore encore Guendouzi.

Tudor, la hache de guerre enterrée

Il faut dire que cet exercice-ci avait ensuite pris une très mauvaise tournure, l'OM finissant 3e après une fin de saison décevante, au même moment où Guendouzi avait lui perdu sa place de titulaire sur fond de tensions avec son entraîneur Igor Tudor. Comme un symbole, les deux hommes viennent maintenant de se retrouver du côté de la Lazio, le Croate ayant été nommé à la place de Maurizio Sarri. L'heure est donc venue d'enterrer la hache de guerre. «Il a fait de belles choses à l'OM. Sur la fin de saison, ça a été un peu plus difficile pour tout le monde, rappelle le Tricolore. On n'a pas réussi à accrocher notre objectif qui était de finir deuxièmes. On a terminé troisièmes. Il a eu des résultats en Italie avec Vérone. La manière dont il voit le football et dont il veut nous faire jouer, je sais que ça peut faire mal en Serie A.»

Quoi qu'il arrive, celui qui verra les Biancocelesti lever l'option d'achat de 18 millions d'euros, dont 5 millions d'euros de bonus, de son prêt après une saison plus que réussie en Italie ne semble pas près d'oublier tout ce qui l'a lié à Marseille et l'OM. A n'en pas douter, Guendouzi devrait d'ailleurs bénéficier d'une belle ovation s'il foule la pelouse contre les Chiliens mardi soir.

Selon vous, l'OM a-t-il fait une erreur de laisser filer Guendouzi l'été dernier ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...

Par Alexis Goudlijian, le 25/03/2024 à 11h04

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