

Waldemar Kita avait fait d'Alain Perrin sa priorité pour succéder à Michel Der Zakarian, limogé la semaine dernière après seulement trois journées de championnat. Mais l'ancien technicien lyonnais avait décliné l'offre. Le président du FC Nantes s'était donc mis en quête d'un nouvel entraîneur et a trouvé son bonheur en la personne d'Elie Baup. Libre depuis son départ du Toulouse Football Club cet été, l'homme à la casquette a été officiellement nommé entraîneur du club des bords de l'Erdre ce mardi après-midi. Il prendra ses fonctions ce jeudi.
Un appel du pied entendu
Interrogé à ce sujet la semaine dernière, Elie Baup n'avait pas hésité à faire savoir que le poste l'intéressait, alors qu'il n'avait pas encore été contacté par la direction nantaise. «Moi, j'ai connu le Nantes de Suaudeau, de Denoueix, d'Arribas, et tous les titres qui vont avec. Je me rappelle aussi de tous les grands joueurs qui sont passés par ce club, de ce stade magnifique. Il y a tout là-bas. Alors, oui, forcément, s'ils me contactaient, je ne refuserais pas Nantes, confiait l'ancien entraîneur toulousain. On a beau dire que le métier d'entraîneur est très dur, c'est quelque chose de très prenant. Forcément, à ce niveau-là, il y a un manque.»
Baup s'est engagé ce mardi pour deux ans avec le FC Nantes. Nul doute que l'homme à la casquette est conscient de l'ampleur de la tâche qui l'attend sur les bords de l'Atlantique. Car après quatre journées, les Canaris pointent déjà à la dernière place du classement avec un seul point au compteur. Pire, les partenaires de Frédéric Da Rocha restent sur un cinglant 4-1 pris à domicile ce week-end contre Le Mans. L'ancien entraîneur de l'AS Saint-Etienne, des Girondins de Bordeaux et du Toulouse Football Club va donc connaître un quatrième club dans sa carrière. Et sans aucun doute la mission la plus difficile qu'on lui ait confiée jusqu'à présent…