Aston Villa-Lille : Emiliano Martinez, encore lui !

Emiliano Martinez, un joueur que les Français ont appris à détester. Presque considéré en France comme l'ennemi public n°1 depuis la finale perdue par les Bleus contre l'Argentine (3-3, 2-4 tab) lors de la dernière Coupe du monde, suivie de ses provocations de mauvais goût, le gardien argentin aime faire des misères au football français. Et il a remis ça jeudi contre Lille.

Martinez a dégouté les Lillois

Jeudi, le LOSC a concédé une défaite sur la pelouse d'Aston Villa (1-2) lors de son quart de finale aller de la Ligue Europa Conférence. Les hommes de Paulo Fonseca auraient clairement pu obtenir un meilleur résultat sans une nouvelle très bonne performance du champion du monde argentin dans la cage des Villans. Il a ainsi réalisé six arrêts, dont plusieurs décisifs face à Edon Zhegrova (24e), Bafodé Diakité (31e) et Jonathan David (42e). «Emiliano a été fantastique, il nous a sauvé la mise», a savouré son entraîneur Unai Emery.

«Il a fait des bons arrêts, mais c'est à nous d'être plus francs devant le but, parce que si on le fait, il ne dégoûte personne», a de son côté regretté le gardien lillois Lucas Chevalier. «Quand je reçois le ballon, j'ai plusieurs idées qui me viennent et je choisis la mauvaise. Je pense que je peux la pousser et finir pied droit ou piquer pied droit. Mauvaise décision…», raconte Diakité au sujet de son face-à-face à la demi-heure de jeu. Mais le défenseur lillois a eu sa revanche en fin de rencontre.

Diakité a «vengé un peu les Français»

À la 85e minute, Diakité est parvenu à battre Martinez en plaçant un coup de tête au premier poteau sur un corner botté par Rémy Cabella. «J'ai réussi à marquer, j'ai vengé un peu les Français», a plaisanté le buteur lillois du soir. Presque. Il a en tout cas permis à Lille d'y croire avant le match retour au Stade Pierre-Mauroy, où les Dogues devront notamment se montrer plus efficaces devant le dernier rempart des pensionnaires de Villa Park, qui ont mené 2-0 grâce à Ollie Watkins (13e) et John McGinn (56e). Ce ne sera pas chose facile, car Martinez n'est pas seulement bon certains soirs face à des adversaires français.

En Angleterre, il est très populaire et considéré comme l'un des meilleurs à son poste en Premier League, où il n'a cessé de progresser depuis son arrivée à Aston Villa en 2020. Nul doute que le public lillois lui réservera un accueil moins chaleureux dans une semaine. En espérant pour le LOSC que si les fans nordistes venaient à le siffler jeudi prochain, ce sera davantage en souvenir du Mondial 2022 que par déception du résultat...

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