Lyon : être la ville du cinéma, ça ne s'invente pas

Une grande partie de la France du foot aimerait que le Paris Saint-Germain s'illustre par un nouveau retournement de situation, ce mardi, à l'occasion de sa demi-finale retour de Ligue des Champions contre le Borussia Dortmund (21h), après sa défaite (0-1) à l'aller.

S'ils maîtrisent plutôt bien la chose, les Franciliens pourraient tout de même s'inspirer de l'Olympique Lyonnais, roi de la dramaturgie et du dénouement depuis février. Les Rhodaniens ont encore montré leur force de caractère lundi contre Lille (4-3), en l'emportant après avoir été menés 0-2, puis 2-3 à la 85e minute.

71% des points pris en 2024 après avoir été mené au score !

C'est simple, ce n'est même pas une expression de dire que l'OL est plus fort lorsqu'il est mené, c'est la stricte vérité. Sur ses 47 points, 24 (soit 51%) ont été engrangés après avoir couru derrière le score. Et le constat est encore plus frappant, étourdissant même, lorsque l'on considère la seule année 2024. Sur ses 31 points marqués en Ligue 1 depuis janvier, Lyon en a pris 22 grâce à un retournement de situation, soit 71% de son total sur cette période !

Dans le détail chronologique : le 11 février, le 0-1 à Montpellier est devenu un 2-1, même scénario à Metz le 23 février. Le 15 mars, le 1-2 à Toulouse s'est transformé en 3-2, le 30 mars, l'OL, mené 0-1 par Reims, est parvenu à faire 1-1. Puis le 7 avril, le 0-1 à Nantes a été modifié en 3-1, le 1-3 contre Brest le 14 avril est devenu un 4-3, le 0-1 contre Monaco le 28 avril a été changé en 2-1 puis en un 3-2 définitif, et enfin, le 0-2 puis 2-3 contre Lille le 6 mai s'est transformé en 4-3.

Des remplaçants qui jouent les premiers rôles

Derrière cet OL capable de tout renverser, le banc est bien souvent celui qui trouve la solution. Ainsi, en 2024, Lyon a inscrit neuf buts en championnat par l'intermédiaire de ses remplaçants ! Malick Fofana et Mama Baldé, lundi à Lille (4-3), déjà le Belge, contre Monaco (3-2) et à Nantes, comme Gift Orban ce soir-là (3-1), ont été décisifs en sortie de banc. Il y a aussi eu Ernest Nuamah contre Reims (1-1), Rayan Cherki à Toulouse (3-2), Saïd Benrahma à Metz (2-1), et Henrique contre Rennes (2-3). Quand le second rôle devient finalement un acteur principal, c'est aussi l'histoire de cette saison lyonnaise, après tout.

Comment expliquez-vous cette capacité de réaction de l'Olympique Lyonnais ? N'hésitez pas à réagir et débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...