En Afrique, peu de nations peuvent s'asseoir à la table du Nigeria. L'Égypte avec ses 7 CAN a des arguments même si les Pharaons n'ont jamais brillé à l'échelle mondiale. Le Cameroun, 5 CAN et un quart de finale de Coupe du monde en 1990, coche lui toutes les cases pour prétendre être au-dessus de son rival. En tout cas, ces deux pays sont aujourd'hui dans une position bien plus enviable que celle des Super Eagles.
0 victoire en 4 matchs
Malgré une finale de CAN en Côte d'Ivoire, perdue face au pays hôte (1-2), en février dernier, le triple champion d'Afrique n'a pas réussi à capitaliser sur ce parcours plus que solide avec seulement deux buts encaissés sur six premiers matchs dans le tournoi. Il faut dire que la campagne afin de se qualifier pour la Coupe du monde 2026 est assez mal partie avec deux nuls obtenus – et non concédés – face au Lesotho (1-1) et au Zimbabwe (1-1) en novembre dernier. Deux résultats qui sont visiblement restés dans les têtes.
En effet, le Nigeria a complètement raté sa dizaine internationale avec deux nouvelles contre-performances. Une première face à l'Afrique du Sud (1-1), vendredi dernier, en allant encore une fois chercher l'égalisation après la pause, mais surtout une seconde bien plus surprenante face au Bénin (2-1), lundi à Abidjan. Un premier revers dans ces éliminatoires d'autant plus frustrant que le vice-champion d'Afrique a ouvert la marque – pour la première fois en quatre matchs – avant d'être renversé par les Guépards.
Plus le droit à l'erreur
Au classement, les Supers Eagles se retrouvent déjà dans de beaux draps. A un match de la mi-parcours, les hommes de Finidi George occupent la 5e et avant-dernière place du groupe C avec trois points en quatre rencontres. Ils disposent de deux unités de retard sur le Lesotho, 4e, et surtout quatre longueurs de moins que le Rwanda, l'Afrique du Sud et le Bénin. Trois pays qui se tiennent dans un mouchoir de poche et bien décidés à profiter des déboires du favori de la poule afin d'aller chercher le ticket gagnant pour les Amériques.
Alors que le déplacement au Rwanda et la réception du Zimbabwe se tiendront en mars prochain, la bande à Victor Osimhen – absent durant ce rassemblement – n'a déjà plus le droit à l'erreur. Car si la première place pourrait déjà être compromise après ce départ raté, il semble peu probable que le Nigeria se retrouve parmi les quatre meilleurs deuxièmes pour accrocher un barrage hypothétique. Depuis sa première participation à un Mondial, en 1990, le pays aux près de 230 millions d'habitants n'a raté que les éditions 2006 et 2022.
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