Même s'il n'a jamais annoncé officiellement sa retraite internationale après l'Euro 2024, l'attaquant de l'équipe de France Olivier Giroud s'apprête à disputer son dernier tournoi avec les Bleus, cet été en Allemagne.
«Je n'ai pas fait de communiqué. J'ai juste dit que ce serait probablement ma dernière compétition vu mon choix de signer aux Etats-Unis. (...) Pour moi c'est logique que cette compétition soit ma dernière avec l'équipe de France», a rappelé le meilleur buteur de l'histoire des Bleus ce vendredi en conférence de presse.
Le papa des Bleus
Pour autant, le futur joueur du Los Angeles FC va bel et bien dire stop après cet Euro, ce qui lui a rappelé les adieux vibrants des supporters tricolores, en marge de l'amical contre le Canada (0-0) dimanche à Bordeaux, pour son dernier match sur le sol français. «J'ai été très touché de l'accueil des supporters, quand ils ont su que c'était mon dernier match en France. Je suis rempli d'excitation, de nostalgie, d'envie», s'est remémoré l'attaquant aux 57 réalisations en Bleus, et qui se prend à rêver d'atteindre le seuil des 60.
Ce serait une belle récompense pour le doyen du groupe, 37 ans, qui se plaît à jouer le rôle du sage. «Papa, oui, tant mieux, Kylian (Mbappé) n'a pas dit papy ! J'ai ce rôle de grand-frère, de papa, par rapport aux plus jeunes. Je ne me sens pas tant que ça en décalage avec eux, dans ma tête je suis plus jeune que mon âge. Je chambre moi aussi, j'apprécie aussi leur style de musique. Je suis toujours moi-même, je suis présent pour les plus jeunes, pour les mettre à l'aide. Je ne connaissais pas Bradley (Barcola) et j'essaie de lui parler un peu, de lui poser des questions. Ça fait partie des choses qui sont nécessaires pour accueillir les nouveaux», a détaillé le buteur passé par Arsenal et Chelsea.
Prêt à accepter un rôle de remplaçant
Quant au terrain, dans le 4-3-3 du sélectionneur Didier Deschamps, l'ancien Montpelliérain devrait batailler pour une place de titulaire avec l'attaquant de l'Inter Milan Marcus Thuram. «C'est un Intériste, donc pas facile pour moi», a plaisanté celui qui a fait ses adieux à l'AC Milan concernant un éventuel passage de témoin. «C'est un petit frère. Je me souviens que j'avais parlé à Lilian (Thuram), qui avait eu des mots sympas à mon égard. J'ai ce respect mutuel envers lui et Marcus, qui est l'un des joueurs qui prendra le relais devant. Je suis là pour l'accompagner. Il n'y a aucun esprit de compétition entre nous. C'est que du bonheur de l'aider, il faut passer le flambeau», a jugé le natif de Chambéry.
Mais si le vétéran n'était pas le premier choix de DD, alors il a promis, habitué, qu'il accepterait le choix sans faire d'histoire. «C'est un peu l'histoire de ma carrière, à certaines périodes. Ce ne serait pas raisonnable de résumer ma carrière à ça, mais quand j'ai été dos au mur, sur le banc, j'ai toujours réussi à rebondir. Le plus important est de rester dans le bon état d'esprit. Mon état d'esprit reste inchangé, avec l'envie d'apporter quelque chose avec ce que le coach me donnera. Je pense collectif avant moi-même. Quel que soit mon rôle, j'espère donner le maximum et profiter de chaque instant», a assuré Giroud, qui rêve sans doute que son aventure en équipe de France se termine en apothéose, le 14 juillet à Berlin.
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