Equipe de France (JO) : la médaille à l'ORizon

L'aventure, pour eux, a commencé le 16 juin. Non concernés par l'Euro 2024, les joueurs appelés par Thierry Henry pour disputer les Jeux Olympiques de Paris 2024 entamaient une préparation digne de celle d'un club professionnel en présaison, avec le 9 août en ligne de mire, date de la finale du tournoi olympique.

Après pratiquement deux mois de vie commune, les Bleus dans leur version olympique touchent l'or du bout des doigts. «On visualise l'or. On se rend compte de ce qui se passe, j'ai dit à Alexandre Lacazette de regarder autour de lui quand on est arrivé à Paris. C'est un petit exploit quoiqu'il arrive», a confié le sélectionneur Thierry Henry, présent en conférence de presse à la veille de ce choc face à l'Espagne.

Lacazette élogieux envers le groupe

Un petit exploit vis-à-vis de l'histoire, puisque la France n'a réalisé qu'un podium olympique, c'était lors du sacre de 1984 à Los Angeles. Mais surtout parce qu'il a d'abord fallu se heurter à de nombreux refus de clubs. Ces derniers n'ayant pas l'obligation de libérer leurs joueurs pour les JO, la France aurait pu aligner une équipe encore plus compétitive si tout le monde avait joué le jeu. Mais Henry ne s'est jamais plaint des refus et s'est toujours montré compréhensif.

Il faut dire aussi que le groupe qui s'est créé, rassemblant des joueurs de divers horizons qui ne se connaissaient pas forcément, s'est rapidement lié autour d'une même cause. «Je comprends pourquoi Thierry Henry nous appelle les fous. Il suffit qu'il y ait trois ou quatre joueurs et ça part en rigolade. Il y a une vraie belle ambiance, que des bons gars, il n'y a pas de poison dans cette équipe», s'est d'ailleurs réjoui le doyen Alexandre Lacazette (33 ans), six ans plus vieux que Jean-Philippe Mateta (27 ans), son benjamin.

L'union fait la force

Vendredi, une médaille pendra donc au cou des 18 joueurs convoqués et des trois réservistes qui ont eu leur mot à dire dans la compétition. Qu'elle soit d'or ou d'argent, Henry compte l'apprécier à sa juste valeur. «Je suis dans un rêve, tout simplement, et peu importe l'issue de la finale. Mais je suis un compétiteur, je veux la gagner. Le réveil va être dur, même pour vous. On a un beau pays quand même, quand on décide d'être ensemble, on est inarrêtable», s'est emballé le sélectionneur. Au Parc des Princes, ils seront 45 000 à pousser derrière les Bleus, comme sur chaque site olympique depuis le début des JO, quel que soit le sport. Toutefois, le Club France, qui célèbre les médaillés français en exclusivité, rêve de les accueillir en héros.

L'or ou l'argent, quelle médaille pour les Bleus aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ? N'hésitez pas à réagir et débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...